BU Brive : Le 27 septembre 1822 : le jour où Champollion perça le mystère des hiéroglyphes égyptiens.


Début:
27 septembre 2022, 18 h 30 min


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La Bibliothèque du Campus de Brive vous invite à la Conférence de Mme Isabelle Klock-Fontanille : Le 27 septembre 1822 : le jour où Champollion perça le mystère des hiéroglyphes égyptiens.
Cette exposition est présentée dans le cadre de l’exposition le Code Champollion, à l’occasion du 200e anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion.

Présentation : 
Le déchiffrement des écritures est associé, dans l’esprit de beaucoup, à Champollion, à la pierre de Rosette, aux hiéroglyphes égyptiens. C’est ce déchiffrement précisément qui a donné le coup d’envoi des déchiffrements qui ont eu lieu en cascade à partir du 19ème siècle. L’histoire de ce déchiffrement débute, depuis Kircher au 17ème siècle, jusqu’à cette rencontre entre un homme et une pierre (la pierre de Rosette), en passant par Young et d’autres. Car, avant Champollion, bien d’autres ont tenté de percer le mystère des hiéroglyphes égyptiens. Ceux-là, l’histoire les a oubliés, parce qu’ils ont échoué. L’histoire du déchiffrement des écritures est pleine de paradoxes, d’échecs qu’on raconte comme des anecdotes destinées à mettre en valeur ceux qui ont réussi ou qu’on occulte.
D’autres questions se posent :
– pourquoi a-t-il fallu attendre le 19ème siècle pour que les premiers déchiffrements puissent avoir lieu ?
– la méthode que Champollion a utilisée a-t-elle pu être utilisée pour d’autres cas avec succès ? En d’autres termes, y-a-t-il des modèles de déchiffrement ? Y-a-t-il des points communs entre les différents déchiffrements ? L’expérience de l’un peut-elle être utile à d’autres ? Pourquoi une méthode marche-t-elle dans un cas et pas dans l’autre ?
– la découverte de documents bilingues : ce type de document que tout déchiffreur rêve de découvrir : la pierre de Rosette, mais aussi d’autres (les inscriptions de Behistun, les lamelles de Pyrgi) : quel est leur statut ? A quoi servent-elles ? D’ailleurs servent-elles à quelque chose ?
– les écritures indéchiffrées : pourquoi sont-elles toujours indéchiffrées ?

Conférencière : 
Isabelle Klock-Fontanille est professeur de sciences du langage à l’université de Limoges et membre senior de l’Institut Universitaire de France. A l’université de Limoges, elle a créé le master « Edition » et a été directrice du Centre de Recherches Sémiotiques (CeReS), puis de l’Institut de Recherches « Sciences de l’Homme et de la Société ». A Paris, elle a dirigé l’ELCOA (Ecole des Langues et des Civilisations de l’orient Ancien, ICP). Ses recherches et ses travaux portent sur les langues (hittite et louvite) et les écritures de l’Anatolie antique, sur l’histoire et la sémiotique des écritures et de leur déchiffrement, et sur les écritures inventées d’Afrique sub-saharienne. Elle a dirigé une vingtaine de thèses sur ces thématiques. Elle est actuellement présidente de l’université de Limoges.

Entrée libre et gratuite
Réservation conseillée au 05 55 86 48 04

Affiche Code Champollion