Et si c’était le climat ?

Aujourd’hui, au moment de payer l’addition de ce restaurant sur la côte, une toute jeune personne nous a posé cette question :
« Saviez-vous qu’en moyenne nous ingérons 5 grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent de cette carte de crédit ? »
Silence dans le restaurant.
Et si c’était le climat ?
Et si c’était nous ?
Qu’attendons-nous pour réagir ?


Qu’attendons-nous pour réagir, c’est la question que nous posent Sarah, Marine et Antonin.

Tous les trois étudiants à la faculté de Médecine de l’Université de Limoges, ils sont à l’initiative de la campagne « Et si c’était le climat ? », actuellement déployée sur les campus, au CROUS et dans les services de l’Université.
Nous les avons rencontrés pour les interroger sur leurs motivations :

 

Comment est né ce projet d’affichage ?

En voyant la campagne d’affichage sur le harcèlement sexuel et sexiste, nous avons eu l’idée de la transposer à l’environnement.  Il est urgent que les gens s’intéressent à l’environnement. Nous avons choisi de faire passer le message sur des grandes affiches, pour qu’elles soient visibles et qu’elles fassent partie du décor quotidien dans les facultés.

Le message est volontairement percutant mais sans être triste et fataliste. Il nous pousse à réfléchir et à passer à l’action !

 

D’où vient votre engagement en faveur de l’environnement ?

Marine : Ma mère est née dans un ferme, elle m’a toujours beaucoup sensibilisée. Depuis toute petite mes parents m’ont appris à admirer la nature et à être heureuse de vivre avec. J’ai à mon tour eu envie de parler de ce sujet quand je me suis rendue compte qu’autour de moi beaucoup de personnes n’y faisaient pas attention. Je trouvais ça choquant qu’on ne pense pas à l’environnement !

Sarah : Depuis le lycée j’ai côtoyé un environnement sensibilisé, on discutait d’environnement entre nous, les médias commençaient à en parler aussi. Après trois années de Médecine j’étais assez triste de la situation. J’ai fait une année de césure pendant laquelle j’étais dans la nature tout le temps. À mon retour il fallait que je fasse quelque chose. Je ne voulais plus être dans la tristesse, mais dans l’action !

Antonin : Je ne me souviens pas d’un moment particulier où j’aurai eu un réel déclic, ça a toujours été comme ça ! Dans ma famille on a toujours fait attention à la nature sans trop en parler. C’était une évidence de faire attention.

 

Selon vous, qu’est-ce que l’on peut faire au quotidien comme action pour préserver notre environnement ?

Antonin : Arrêter la voiture ! Pour 5 minutes de trajet c’est trop dommage de prendre la voiture. On passe déjà nos vies assis, aller à la fac à pied ou en vélo, ça fait du bien au corps !

Marine : Manger un peu moins de viande, moins de produits d’origine animale et consommer local, ça a forcément un impact. C’est une habitude alimentaire qu’on peut instaurer autour de nous en faisant découvrir et en faisant comprendre. Des repas sans protéine animale c’est possible et c’est bon !

Sarah : Remettre en question l’utilisation du plastique comme les emballages ou les gobelets par exemple. À chaque fois que l’on en utilise il faut se demander si on n’aurait pas pu le remplacer par autre chose.

Globalement il faut questionner nos actions au quotidien et engager une réflexion sur ce qu’on l’on est prêt à faire et l’instaurer petit à petit. Il faut se donner des objectifs réalisables et être contents de ce que l’on fait, sans se mettre la pression !


« Et si c’était le climat ? » est une campagne de sensibilisation sur les enjeux environnementaux contemporains, au-delà des seuls enjeux climatiques : pollution de l’air, pollution de l’eau, biodiversité etc.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur l’espace partagé dédié à cette action.