Portrait I Sophie Valette, nouvelle Directrice de cabinet

Sophie Valette, quel est votre parcours ?
Je suis Sophie Valette, j’ai 53 ans, j’ai grandi en milieu rural en Corrèze. Je suis profondément attachée à l’Université de Limoges, où j’ai effectué l’essentiel de mon parcours, tant universitaire que professionnel. J’y ai obtenu un DUT, puis une licence de droit, et j’y ai évolué ensuite à travers différentes fonctions administratives, qui m’ont permis de mieux comprendre les rouages de notre institution : secrétaire du Doyen Alain Célérier à la FST, Responsable des services de scolarité de la FLSH et enfin responsable administrative et financière (RAF) et cheffe de projet qualité de l’IAE Limoges.
Ces expériences m’ont permis de développer une vision systémique du fonctionnement universitaire. J’ai aussi souhaité approfondir cette réflexion à travers un mémoire de recherche sur la démarche qualité dans les services publics, qui m’a conduite à l’obtention d’un Master MPDQ (Management Public et Démarche Qualité) à l’IAE de Créteil.
Enfin, j’ai eu la chance d’exercer plusieurs missions transverses, notamment comme chargée de mission en lien avec l’amélioration continue des process ou comme membre du bureau national des secrétaires généraux du réseau IAE France. J’ai aussi été élue à deux reprises au CFVU. Ces engagements m’ont donné une meilleure connaissance des acteurs de l’université, de leurs interactions et des enjeux institutionnels.
Qu’est-ce qu’un directeur de cabinet ?
Le directeur de cabinet c’est un facilitateur, un appui stratégique . Il n’est pas là pour s’exposer, mais pour que le président puisse exercer au mieux ses fonctions au service de l’établissement. Mon rôle est d’accompagner au quotidien le président de l’université dans ses missions, en veillant à ce que les projets avancent de manière cohérente et efficace.
Depuis mon arrivée, j’ai pris le temps de rencontrer tous les directeurs et directrices de cabinet des grandes institutions du territoire. Ces échanges m’ont permis de mieux comprendre les enjeux locaux, de créer des liens de confiance et de réaffirmer la place de l’Université. Faciliter le dialogue avec ses partenaires, c’est anticiper certaines évolutions du territoire, et surtout être mieux intégré dans les dynamiques collectives.
Cette capacité à s’adapter, à rebondir et à trouver des solutions face aux difficultés, je la trouve essentielle pour un directeur de cabinet.
Quels sont vos objectifs ?
Mon objectif, c’est surtout de créer du lien : entre les services, les composantes, les partenaires extérieurs… Pour citer un dossier par exemple, les travaux menés sur le site Marcland qui modifient le stationnement et la circulation sur le campus vont affecter l’ensemble de notre communauté. Collaborer avec le CHU, la Ville de Limoges, Limoges Métropole, la Préfecture me permet de chercher des solutions qui permettront à chacun de se rendre sur son lieu d’étude ou de travail
Je m’efforcerai de faire en sorte que chacun ait les bonnes informations au bon moment, pour que notre université puisse fonctionner au mieux, dans l’intérêt de toutes et tous.
Comment allez-vous investir vos fonctions ?
J’ai un fort ancrage limousin et paysan. Mes parents étaient éleveurs, j’ai grandi en Corrèze dans un milieu paysan. La vie paysanne m’a appris l’importance de l’entraide et du collectif, car dans nos campagnes, nous savons qu’on avance plus fort ensemble. C’est cette même approche que je souhaite appliquer dans ma gestion et mon accompagnement des équipes universitaires. Je suis une « humacultrice »
Grandir dans un milieu rural, c’est aussi apprendre à être résilient face aux intempéries, aux imprévus et aux contraintes. Cette capacité à s’adapter, à rebondir et à trouver des solutions face aux difficultés, je la trouve essentielle pour un directeur de cabinet.
L’humilité est aussi une valeur qui m’est chère, car dans les petites communautés rurales comme dans notre grande « maison », on sait que chacun a son rôle à jouer
La ruralité m’a appris l’importance du lien avec son territoire. Une université, comme une ferme ou un village, ne peut exister sans une relation forte avec son environnement. Et ces 20 années à l’université de Limoges m’ont permis d’appréhender les structures et les individus
Je viens d’un milieu où la simplicité et l’authenticité sont des valeurs au cœur de la vie quotidienne. Ces valeurs de sincérité et de transparence, de loyauté et de fidélité je les applique dans mon approche de la gestion et des relations humaines.