Portrait I Eric de Saint Léger, nouveau DGS de l’Université de Limoges

Éric de Saint Léger, pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours ?
Je vais commencer par une fiche d’identité très synthétique : j’ai 55 ans, j’ai 2 enfants de 16 et bientôt 20 ans et ma femme occupe des fonctions de directrice des ressources humaines dans le secteur privé.
Sur le plan professionnel, j’ai débuté ma carrière dans l’enseignement et plus précisément à l’IUT de Cergy-Pontoise sur le site de Sarcelles en 1998. Normalien, agrégé en économie et gestion, je suis spécialisé en sociologie des organisations, stratégie, management, gestion financière et démarche qualité.
En 2012, j’ai été élu directeur de l’IUT de Cergy-Pontoise avant d’être nommé directeur de l’INSPÉ de l’académie de Versailles en 2020. Être directeur d’instituts, c’est travailler au quotidien avec des équipes administratives aussi bien au niveau des composantes qu’avec les services supports. Rejoindre l’université de Limoges en qualité de directeur général des services constitue, à mes yeux, une transition professionnelle naturelle.
Nous sommes toutes et tous conscients que l’on vient d’abord à l’université pour la qualité des formations proposées et pour la qualité de la recherche. Je suis pour ma part convaincu que les équipes administratives participent au quotidien à cette qualité et à la dynamique positive de l’université. Nous sommes au cœur de tout projet de modernisation d’un établissement d’enseignement supérieur. Et c’est cette conviction qui m’anime.
Quelle est votre vision du rôle de DGS ?
Traditionnellement, on attribue trois missions principales au DGS : d’abord, contribuer à la définition de la politique d’établissement, avec l’équipe présidentielle et l’ensemble de la communauté, et décliner cette politique en projet d’organisation de l’administration. Ensuite, piloter la performance et la stratégie de gestion de l’établissement. Enfin, manager et organiser l’administration de l’établissement.
Au-delà des missions bien réelles que je viens d’évoquer, c’est avant tout dans une logique collective que je me situe. Je préfère d’ailleurs parler des missions de la direction générale des services plutôt que de celles du DGS. Avec les directeurs généraux des services adjoints, notre objectif premier est donc de créer une dynamique collective en travaillant avec l’équipe présidentielle et aux côtés des responsables administratifs et financiers de composantes, de directions, de pôles et de services. Je suis convaincu que le sentiment d’appartenance à une communauté professionnelle nous permettra d’avancer ensemble pas à pas et de nous adapter aux évolutions de l’enseignement supérieur et de la recherche.
« Mon ressenti aujourd’hui est que les personnels BIATSS, enseignants et enseignants-chercheurs de notre université ont du talent ! Et c’est collectivement que nous porterons au plus haut la performance et la qualité de notre université. »
Quels sont vos premiers objectifs et les grands projets à venir ?
Je vais me limiter à un seul sujet. Le déploiement des nouveaux Contrats d’Objectifs, de Moyens et de Performance (COMP) qui seront mis en place, dans un premier temps, dans les universités des régions Nouvelle-Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur va constituer notre fil directeur pour l’année universitaire à venir. C’est incontestablement le premier grand projet qui nous attend, il va être constitutif du prochain projet d’organisation de l’administration qui se déroulera sur plusieurs années.
Quel est votre ressenti quelques semaines après votre prise de fonctions ?
Je suis extrêmement fier et heureux d’avoir rejoint l’université de Limoges début mai et c’est le premier point que je tiens à souligner. Je bénéficie depuis mon arrivée d’un accueil très chaleureux. Je rencontre des équipes compétentes qui ont à cœur de préparer les dossiers en amont des réunions et de partager leur travail.
J’ai aussi un regret : ne pas avoir trouvé le temps d’aller à la rencontre de l’ensemble des services, directions, pôles et composantes. Mais je reste très attaché à ces temps d’échanges, c’est pourquoi ces rencontres auront bien lieu, y compris courant septembre.
Les dialogues de gestion qui viennent de se dérouler avec les services, directions et pôles m’ont beaucoup appris. J’en retire des enseignements très positifs sur notre capacité collective à nous mobiliser, à identifier des dysfonctionnements et à trouver des solutions. Le personnel BIATSS de notre université a du talent, tel est mon ressenti aujourd’hui !
Les dialogues de gestion et les CPOM qui se déroulent actuellement me permettent de beaucoup apprendre sur l’université. J’en retire des enseignements très positifs sur notre capacité collective à nous mobiliser, à identifier des forces mais aussi des dysfonctionnements et à trouver des solutions. Mon ressenti aujourd’hui est que les personnels BIATSS, enseignants et enseignants-chercheurs de notre université ont du talent ! Et c’est collectivement que nous porterons au plus haut la performance et la qualité de notre université.