LCSN : un laboratoire engagé dans l’innovation et le transfert de technologie

LCSN : un laboratoire engagé dans l’innovation et le transfert de technologie

Le Laboratoire de Chimie des Substances Naturelles (LCSN) est orienté vers l’innovation et le transfert de technologies et inscrit son développement en interaction avec la sphère
socioéconomique avec laquelle il souhaite développer une activité de R&D (Recherche et Développement) de qualité.

Son directeur – Vincent Sol – affiche clairement une politique de laboratoire permettant d’obtenir un juste équilibre entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée.

Le LCSN inclut un axe « Transfert de technologies » où sont centralisées les activités du laboratoire offrant une possibilité de transfert ou de création d’activité. Cet axe recense les projets en maturation, les startup en incubation ou adossées au laboratoire et soutenues par l’AVRUL, la région Limousin et BPI-France. La proximité et la réactivité de ces acteurs locaux permettent d’avoir des réponses rapides aux questions qui peuvent se poser aux porteurs de projets. Ceci constitue un atout indéniable pour l’innovation au sein de l’Université de Limoges et pour le tissu économique local.

Le LCSN est à l’origine de 6 start-up :

  • Les Ecorces dont l’objectif était la mise au point d’un biosorbant constitué d’écorces de douglas modifiées et capable de complexer l’uranium (start-up dont le procédé a été racheté par une entreprise plus grande) ;
  • Covertis, spécialisée dans la synthèse de biomolécules et le développement de procédés plus respectueux de l’environnement ;
  • Khloris, orientée R & D en biotechnologie ;
  • Mélipharm qui développe des dispositifs médicaux stériles destinés au traitement des plaies aiguës et chroniques à base de miel monofloraux ;
  • Novassay qui développe et commercialise des outils d’analyse et de terrain capables de quantifier et de qualifier la matière organique et les métaux lourds ;
  • Ecomeris, spécialisée dans les films et solutions d’enrobage naturels.

Toutes ces start-up ont été muries et financées avec le soutien de l’incubateur de l’AVRUL. Grâce à un contrat d’adossement, les porteurs de projets ont eu accès à tout le matériel du laboratoire, et ont bénéficié de l’encadrement des permanents du LCSN, pendant la durée de l’incubation.
Certaines start-up ont été créées par des doctorants issus du LCSN ayant pu mûrir leur projet de création d’entreprise pendant leur thèse. C’est notamment le cas de la start-up « Novassay » créée en 2013. D’autres proviennent de personnes extérieures au laboratoire qui ont une idée de création d’entreprise en lien avec les thématiques de recherche du LCSN comme Mélipharm et Ecomeris.

Le LCSN souhaite maintenir un lien avec les entreprises qui en sont issues. Il continue de soutenir les jeunes entreprises en leur apportant, si elles le désirent, un soutien au travers de discussions et/ou d’une veille scientifique. Des contrats CIFRE sont aussi mis en place pour l’accueil de doctorants. Ces collaborations permettent de prolonger les interfaces entre les entreprises et le laboratoire.

Enfin, le LCSN est à l’origine de la création en 2011 du Centre de Valorisation des Agro-Ressources (CVA) basé depuis 2013 à Brive. L’objectif est de mettre cette plateforme à la disposition des entreprises qui ont des projets d’innovation ou de transfert, de les soutenir et de répondre à leurs questions. Comme les start-up issues du LCSN, le CVA a la caution scientifique du LCSN afin de répondre le mieux possible aux besoins des entreprises.

Ainsi, au travers de ses actions et de ses collaborations avec la sphère socioéconomique, le LCSN concrétise sa volonté de participation à la création d’activité économique en Limousin. Il est notamment à l’origine de la création de 15 emplois.

> Dossier spécial « L’Université et l’entreprise »