Portrait : Brunelle Dianga Mapangou, doctorante internationale

Brunelle Dianga Mapangou doctorante internationale

Brunelle Dianga Mapangou, doctorante en deuxième année de Sciences du langage.

 

Pourquoi avoir choisi de faire un doctorat ?

Tout simplement parce que j’ai toujours voulu suivre les pas de ma mère qui était venue faire une thèse ici. Je ne voulais pas m’arrêter à un master et enseigner dans un lycée. Je voulais vraiment faire de la recherche, c’est pourquoi j’ai mis tous les moyens nécessaires pour pouvoir faire une thèse.

 

Quel est votre sujet de thèse ?

Je travaille sur la fonction des discours dans les médecines traditionnelles gabonaises, retour sur le concept d’efficacité symbolique, sur la magie, la sorcellerie notamment.

 

Comment se passe votre thèse ?

Ce n’est pas facile, surtout pour aménager son temps ! Quel que soit les moyens financiers qu’on a, on a tendance à vouloir chercher un emploi et il faut savoir jumeler les deux. Ce n’est pas évident. Il faut pouvoir organiser son travail ce qui n’est pas facile. Il faut pouvoir réellement vouloir travailler, se concentrer et tout le temps être dans les lectures, dans la rédaction. Mais en dehors de cela, c’est une expérience extraordinaire. Personnellement, je ne m’imaginais même pas de faire une thèse ! C’est une découverte chaque jour et c’est passionnant.

 

Pourquoi avoir choisi l’Université de Limoges ?

Tout simplement parce qu’il y avait un partenariat entre l’Université de Limoges et l’Université nationale Omar Bongo du Gabon qui a ouvert une filière sémiotique. Une sélection de 15 étudiants a été faite au niveau du Master. Mon directeur de Master était d’ailleurs Jacques Fontanille et j’avais un co-directeur gabonais. J’ai, par la suite, été retenue pour la thèse.

 

Que pensez-vous de l’Université de Limoges ?

C’est une belle université. J’ai pu retrouver ici plusieurs nationalités et les encadrants sont assez ouverts. J’ai aimé le côté calme de Limoges, c’est une ville propice pour les études comparé à d’autres villes. J’avais la possibilité de faire une thèse sur Paris mais le coût de la vie a également représenté un critère essentiel pour venir à Limoges.