Les universités de Limoges et Cadi Ayyad (Maroc) renforcent leurs liens

Université Limoges Marrakech francophonie AUF

De gauche à droite : Abdellatif Miraoui, Président de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, Alain Célérier, Président de l’Université de Limoges et Jean-Luc Tholozan, Directeur du bureau régional de l’AUF au Maghreb

 

Réunis à Marrakech dans le cadre de la 17e assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Alain Célérier, Président de l’Université de Limoges et Abdellatif Miraoui, Président de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, ont signé le 11 mai une charte de partenariat stratégique.

Avec cette charte, l’Université de Limoges confirme son engagement de longue date dans une politique francophone active. Sa délégation composée d’Alain Célérier, de Nathalie Bernardie-Tahir, Vice Présidente « Stratégie internationale », de Loïc Artiaga, chargé de mission « Réseaux francophones », de Patrick Fauchère, responsable du projet CodiLiMar et de la Licence professionnelle « Maintenance et technologie : systèmes pluritechniques – Application aux usines et réseaux d’eau » – Océan Indien et d’Hélene Dejoux, Directrice du Pôle international, a profité de l’événement pour rencontrer ses partenaires et faire avancer plusieurs projets de coopération.

Bien représentée dans les instances de l’AUF et troisième université française en termes de thèses soutenues sur la francophonie, l’Université de Limoges est solidaire d’un territoire où ce domaine est une réalité quotidienne (Festival des Francophonies, Bibliothèque francophone multimédia…), que l’établissement questionne autant en médecine et en droit, que dans la gestion de l’eau ou en littérature.

Abdellatif Miraoui et Alain Célerier ont exprimé le souhait de susciter des réseaux internationaux équilibrés, étendus à la formation, à la recherche et à la gouvernance. Les deux établissements travaillent ensemble depuis douze ans, et trois diplômes en partenariat reposant sur des dispositifs innovants seront proposés aux étudiants des deux universités à la rentrée universitaire 2017/2018. Pour répondre avec rapidité et efficacité aux défis du temps – massification du supérieur dans les pays du Sud, transformations numériques, enjeux sociaux-économiques et climatiques – leurs équipes souhaitent repenser les coopérations méditerranéennes et engager leurs établissements dans des réseaux à taille humaine.

A la rentrée, un plan d’action sera mis en place : il déclinera les actions communes envisagées par les deux universités, dont la réponse commune à des appels à projets européens ainsi que la mobilité des personnels.