L’herpès néonatal peut être causé par le HSV-1 ou le HSV-2.

L’incidence de l’infection néonatale par les HSV est estimée à 9/100 000 naissances vivantes en Europe.

Le risque majeur de transmission des HSV est en période périnatale : 85% des transmissions surviennent au moment de l’accouchement par contact direct avec les lésions génitales ou les sécrétions vaginales maternelles contaminées, l’excrétion virale pouvant être asymptomatique.
Le principal facteur de risque de transmission est le type d’infection herpétique maternelle : le taux d’infection néonatale est de 44% en cas d’infection initiale primaire, de 25% en cas d’infection initiale non primaire et de 1,3% en cas d’infection récurrente.

Les formes cliniques de l’herpès néonatal sont l’infection cutanéomuqueuse (45% des cas), l’infection neurologique (30% des cas) et l’infection disséminée (25% des cas).

L’herpès néonatal est une infection très grave. Malgré l’instauration précoce chez le nouveau-né d’un traitement par aciclovir par voie intraveineuse, il persiste un risque de 30% de mortalité pour les infections disséminées et de 70% de séquelles neurologiques pour les infections neuroméningées.

Les recommandations pour la prévention et la prise en charge de l’infection herpétique au cours de la grossesse et de l’accouchement ont été publiées par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) en 2017 (http://www.cngof.net/Journees-CNGOF/MAJ-GO/2017/RPC-CNGOF-herpes-grossesse-2017.pdf)

Vous pouvez consulter le recensement annuel des cas d’Herpès néonatal en France en cliquant sur le lien suivant: Recensement HSV néonatal