Chez le patient immunodéprimé


Chez les personnes immunodéprimées, le virus profite de l’immunodépression pour se réactiver et se manifeste sous la forme d’une fièvre persistante, de pneumopathie, rétinite, encéphalite, ou encore de colite.

On parle alors de maladie à CMV et un traitement curatif est entrepris.

La pneumopathie à CMV est une manifestation fréquente après allogreffe de moelle, qui survient à un stade d’immunosuppression majeure, dans les trois mois suivant la greffe, et qui conduit au décès dans 70% des cas en l’absence de traitement.

Après transplantation d’organe, la maladie à CMV peut compromettre la survie du greffon.

Le pronostic des manifestations redoutables que sont la rétinite ou l’encéphalite a été amélioré par les traitements antiviraux spécifiques.

Avec l’avènement des trithérapies anti-VIH qui diffèrent l’immunodéficience, la survenue de l’infection à CMV a régressé de 80%.