N° 69-70 | 1985
Représentation des connaissances. Archétypes cognitifs, schèmes conceptuels et schémas grammaticaux

Jean-Pierre Desclés reprend à la base le problème des fondements sémiotiques du langage naturel. Il entreprend d'isoler et de définir les couches intermédiaires de représentation entre un "substrat biologique" qui assure la promotion initiale de toute activité cognitive, et les énoncés réalisés où les connaissances trouvent leurs formes effectives. Un nombre limité de primitives permet de dégager les "archétypes cognitifs" qui, par leurs chaînes d'intégrations successives, se constituent en "schèmes conceptuels", puis en "prédicat linguistiques", et enfin en agencements de prédicats. Les archétypes cognitifs reposent sur les éléments d'une "logique spatiale" d'inspiration localiste, fondée sur l'opposition statique/dynamique, et font "ressortir les actants" dont les relations s'explicitent dans les schèmes conceptuels.