Actes du colloque « science-fiction et science juridique », 13 et 14 octobre 2011 
Publiés aux éditions IRJS, collection : Les voies du droit
2013
Disponible sur le site internet L.G.D.J

Science-fiction et science juridique

Le code pénal interdit le clonage reproductif humain, celui de la santé publique prohibe la création d’embryons transgéniques ou chimériques ; le juge administratif refuse la conservation par cryogénisation du corps mort ; à la période où se multiplient les législations sécuritaires, d’aucuns entendent parvenir à détecter par ordinateur les pensées hostiles, prévoir les infractions par informatique, anticiper le crime et le criminel ; aux États-Unis ou en France, et sous l’impulsion des progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle, des universitaires commencent à réfléchir au statut juridique des robots ; des textes, nationaux ou internationaux, définissent le terraformage, déclarent la Lune et les autres corps célestes relever du patrimoine commun de l’Humanité. En tous ces lieux énumérés (comme également en d’autres, que le lecteur pourra découvrir au fil de l’ouvrage), le constat s’évince que le droit peut entrer en coïncidence avec l’imaginaire de l’anticipation scientifique : celui d’Aldous Huxley, Isaac Asimov, George Orwell, Herbert G. Wells ou encore Philip K. Dick. C’est exactement à la rencontre de ces deux univers que fut consacré le colloque Science-fiction et science juridique, organisé en octobre 2011 à l’Université de Limoges par l’association RERDH, et dont les actes sont ici recueillis.

Actes du colloque « Tecnhique et droits humains », 20 au 23 avril 2010 
Publiés aux éditions L.G.D.J, collection : Grands colloques
2011
Disponible sur le site internet L.G.D.J

Tecnhique et droits humains

D’un titre originel de cette manifestation qui était « Les techniques ou technologies nouvelles et les droits ou principes fondamentaux », l’intitulé est devenu, avec plus de concision et de souplesse, « Technique et droits humains ». « Technique et droits humains » : la relation est parfois paisible, parfois aussi conflictuelle. Car le mouvement général est bien celui d’une ambivalence des techniques ou technologies, tantôt menace ou danger pour la personne, tantôt, et à l’inverse, accompagnant le mouvement protectionniste des droits de l’homme, sinon même incitant à la reconnaissance de nouveaux droits subjectifs. Pour tenter de rendre compte au mieux de ce constat, c’est le choix de la largeur et de la diversité du regard (en lequel réside certainement l’atout principal de cet ouvrage) qui a été opéré. Plutôt qu’une direction unique, ce sont, en effet, quatre différentes (la différence n’excluant pas la complémentarité) qui furent empruntées : celles de la justice, de la personne humaine, de la propriété intellectuelle et du droit de l’environnement. Le lecteur y trouvera avantage, qui, parcourant l’ouvrage, pourra s’apercevoir de la diversité véritable des contributions : de la recherche biomédicale aux énergies de demain, des réseaux sociaux à la visioconférence dans le procès, des biobanques au téléchargement illicite, du traitement des données personnelles au changement climatique, de la gestation pour autrui à la dématérialisation des procédures juridictionnelles, des jeux vidéos aux biotechnologies, etc.


R.E.R.D.H qu'est ce que c'est?

R.E.R.D.H signifie Réseau Européen de Recherche en Droits de l’Homme.

Le R.E.R.D.H. est une association créée par des doctorants de l’Observatoire des Mutations Institutionnelles et Juridiques (OMIJ -Université de Limoges) en 2009 et rassemble depuis des doctorants, des docteurs, des maîtres de conférences et des professeurs de différentes universités.

Le R.E.R.D.H. a une double mission, une mission d’accompagnement et une mission de recherche. Dans le cadre de sa mission de recherche, l’association organise tous les 18 mois un colloque. Depuis huit ans, sept colloques ont eu lieu, portant sur des thématiques originales et transversales : « Techniques et droits humains » en 2010, « Science-fiction et science juridique » en 2011, « Héroïsme et Droit » en 2013, « Le Droit au Bonheur » en 2014, « La Fraternité » en 2016, « Pornographie et Droit » en 2017 et « Dura lex sed lex ? » en 2019. Chacun des colloques du Réseau a fait l’objet d’une publication par des éditeurs spécialisés (LGDJ, Dalloz…). Il ambitionne également de développer et de diversifier cette activité de recherche par la création d’une revue juridique en ligne, la Revue européenne de recherche en droits de l’Homme.