Cet été, découvrez chaque semaine le portrait de nos étudiant.e.s de M1 qui sont actuellement en mobilité internationale.

Aujourd’hui c’est Tchanadéma, étudiant dans le parcours High Frequency Electronic and Photonic qui fait sa mobilité à l’Université polytechnique de Madrid (Espagne).

1. Quel est ton parcours ?

Je m’appelle Tchanadéma DAMOUA, je suis actuellement étudiant en Master 1 High frequency electronics and photonics (iXeo) à l’université de Limoges. Avant cela, j’ai obtenu une licence fondamentale en physique  à l’université de Lomé, ce qui m’a permis de développer des bases solides en électronique et l’optique. Mon intérêt pour la photonique m’a naturellement conduit vers ce master, où je continue d’approfondir mes connaissances scientifiques dans le domaine de la photonique et électronique de haute fréquence.

2. La mobilité à l’étranger est obligatoire en M1 EUR, est-ce que tu appréhendais cette mobilité ?

Même si j’avais déjà quitté mon pays, le Togo, j’avais les sentiments partagés. D’un côté, j’étais ravi à l’idée de découvrir une nouvelle culture et de vivre une expérience professionnelle. D’un autre côté, j’avais peur, surtout à cause de la barrière de la langue.

3. Comment se sont passées les recherches de stage et comment as-tu choisi ton lieu de mobilité ?

La recherche de stage à l’international a demandé beaucoup d’investissement. J’ai commencé par cibler les laboratoires et institutions en lien avec mes centres d’intérêt, principalement en Espagne, Allemagne et Italie. J’ai envoyé plusieurs candidatures spontanées et répondu à quelques offres diffusées par les laboratoires que j’avais ciblé préalablement. J’ai finalement été accepté dans le laboratoire Centro Laser UPM à Madrid, dont les travaux correspondaient parfaitement à mon projet professionnel.

4. Quel est ton sujet de stage ?

Mon stage porte sur « The exploration and optimisation of the LIFT technique for laser printing of biomaterials used in tissue engineering ». L’objectif principal est de comprendre la technique de LIFT utiliser pour imprimer les cellules et d’optimiser le système. Je travaille principalement sur le traitement d’image prise lors de la bioprinting sous différentes conditions afin d’optimiser le système de bioprinting par la technique de LIFT, ce qui me permet d’acquérir de nouvelles compétences et de mieux comprendre l’importance de l’utilisations des laser en biomédical.

5. Comment le stage se passe globalement ? L’intégration avec les équipes sur place etc.

Le stage se déroule dans de bonnes conditions. J’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres étudiants internationaux venus pour des stages également, ce qui a grandement facilité mon intégration et m’a permis de créer rapidement des liens avec l’équipe. Mon tuteur m’accorde une large autonomie dans mon travail, ce qui me pousse à être rigoureux, à bien gérer mon temps et à prendre des initiatives. Ce n’est pas toujours simple, mais c’est une expérience extrêmement formatrice et enrichissante sur le plan personnel comme professionnel.

6. Quelles sont tes missions, ta journée type en stage ?

Je travaille sur le développement et le test d’un modèle de traitement d’image, principalement avec MATLAB. En parallèle, je réalise une revue de littérature pour appuyer et enrichir mon travail technique.

7. Une anecdote de voyage ? Un choc culturel sur place ?

Une anecdote marquante, c’est l’ambiance très conviviale dans le laboratoire. L’équipe organise régulièrement des pauses café et des repas avec les stagiaires, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout. Ces moments informels ont vraiment facilité mon intégration. J’ai été agréablement surpris par cette culture du travail détendue mais efficace, différente de ce que j’avais connu jusque-là.

8. Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux futurs étudiants qui vont faire leur mobilité ?

Ne vous limitez pas aux laboratoires les plus connus. Parfois, de petites structures offrent une très bonne formation. Et surtout, impliquez-vous dans la vie locale. La mobilité, ce n’est pas juste un stage, c’est aussi une aventure humaine.