Mobilité internationale – Stage au Canada

Cet été, découvrez chaque semaine le portrait de nos étudiant.e.s de M1 qui sont actuellement en mobilité internationale.

Aujourd’hui c’est Alexeï, étudiant dans le parcours Software Design and Development qui fait sa mobilité à l’Ecole de technologie supérieure, Montréal au Canada.

 

1. Quel est ton parcours ?

Je m’appelle Alexeï et je suis étudiant en Master 1 en Software Design and Development. Avant ce master, j’ai suivi une licence d’Informatique à l’Université de Poitiers.

 

2. La mobilité à l’étranger est obligatoire en M1 EUR, est-ce que tu appréhendais cette mobilité ?

Oui, un peu. C’est toujours impressionnant de partir à l’étranger, surtout lorsqu’on sait qu’on va devoir s’adapter rapidement à un nouvel environnement, à une nouvelle culture, et parfois à une autre manière de travailler. Mais j’ai aussi vu cette mobilité comme une occasion de sortir de ma zone de confort, de progresser sur le plan technique et personnel, et de vivre une expérience unique.

 

3. Comment se sont passées les recherches de stage et comment as-tu choisi ton lieu de mobilité ?

J’ai orienté mes recherches vers des laboratoires ou des équipes de recherche travaillant sur des sujets proches de mes centres d’intérêt, comme le rendu basé sur la physique et les réseaux de neurones. Le choix du lieu s’est fait en fonction des recommandations de mes tuteurs de cordées de la recherche, des encadrants disponibles, mais aussi de l’opportunité de découvrir une nouvelle culture tout en gardant un bon équilibre de vie.

 

4. Quel est ton sujet de stage ?

Je travaille sur un sujet à l’intersection de l’intelligence artificielle et de la synthèse d’image. L’objectif est d’entraîner un modèle basé sur les réseaux de neurones pour apprendre à reproduire des comportements aléatoires complexes. Plus précisément, je développe un outil capable de générer des nombres aléatoires, en se basant sur des lois de probabilité très spécifiques.

Ce type de technologie est utilisé notamment dans des domaines comme les effets spéciaux au cinéma, les jeux vidéo réalistes, ou encore la simulation de la lumière dans des scènes 3D (par exemple pour concevoir un éclairage photoréaliste). On cherche à échantillonner efficacement les bonnes zones de l’image, c’est-à-dire à concentrer les calculs là où c’est le plus important pour obtenir un rendu plus rapide et plus précis.

 

5. Comment le stage se passe globalement ? L’intégration avec les équipes sur place etc.

Le stage se passe très bien. C’est un travail exigeant intellectuellement, mais aussi très formateur. J’ai l’occasion de concevoir des architectures de modèles, de les entraîner, de les analyser de manière critique, et de les améliorer pour atteindre une précision suffisante. J’apprends aussi à mieux structurer mon code, à documenter mes expérimentations et à évaluer finement les performances de mes modèles.

 

6. Quelles sont tes missions, ta journée type en stage ?

Mes missions consistent à développer des modèles neuronaux en Python, à générer des jeux de données synthétiques, à entraîner mes modèles sur ces données, et à évaluer leur qualité. Je travaille aussi sur l’intégration de ces méthodes dans des outils existants, pour cela je m’appuie sur la lecture d’articles de recherche récents pour améliorer mes approches.

 

7. Une anecdote de voyage ? Un choc culturel sur place ?

À Montréal, j’ai tout de suite été frappé par la gentillesse et la chaleur des gens — tout le monde est très accueillant, que ce soit dans le cadre du stage ou dans la vie quotidienne.

Côté choc culturel, je ne m’attendais pas à l’importance du tip (le pourboire). Lors de mon tout premier repas au restaurant, j’ai payé l’addition sans en laisser, pensant que, comme en France, le service était inclus. Le serveur, lui aussi venait de France, m’a gentiment expliqué que le pourboire n’était pas obligatoire, mais qu’il était malpoli de ne pas en donner.

Sur le moment, c’était un peu déroutant, mais j’ai vite compris que c’était une norme sociale importante au Québec. Depuis, je fais beaucoup plus attention ! Ce genre d’expérience force à s’adapter rapidement aux différences culturelles, même dans les petits gestes du quotidien.

 

8. Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux futurs étudiants qui vont faire leur mobilité ?

Je dirais : préparez-vous à sortir de votre zone de confort, mais de la meilleure des manières. Choisissez un stage qui vous passionne vraiment — cela change tout. Renseignez-vous bien sur la structure qui vous accueille, anticipez les démarches administratives, et surtout, restez ouverts et curieux. C’est une occasion unique d’apprendre autrement, de progresser, et de rencontrer des personnes qui partagent votre passion.

 

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