Mobilité internationale – Stage en Grèce
Cet été, découvrez chaque semaine le portrait de nos étudiant.e.s de M1 qui sont actuellement en mobilité internationale.
Aujourd’hui c’est Atieh, étudiant dans le parcours Information Security qui fait sa mobilité à l’Université de Macédoine, Thessalonique (Grèce).
1. Quel est ton parcours ?
Je suis Atieh Atieh, ingénieur en informatique, et je me spécialise actuellement dans la sécurité des systèmes d’information au sein du parcours CRYPTIS – Sécurité de l’information. Le parcours d’excellence EUR m’a offert l’opportunité d’effectuer un stage à l’Université de Macédoine, à Thessalonique, Grèce, où je vis une expérience à la fois professionnelle, enrichissante et internationale. Ce stage me permet de mettre en pratique mes compétences techniques en cybersécurité et de consolider mes connaissances sur le terrain.
2. La mobilité à l’étranger est obligatoire en M1 EUR, est-ce que tu appréhendais cette mobilité ?
Cette année représente ma première expérience de vie à l’étranger, loin de mon pays d’origine, le Liban. Mon intégration a débuté en France, où le cadre académique structuré et bienveillant de l’Université de Limoges m’a grandement aidé à m’engager pleinement dans ce nouveau parcours. Cette première mobilité, bien que parfois exigeante, s’est révélée profondément enrichissante, tant sur le plan personnel qu’intellectuel. Aujourd’hui, ma seconde mobilité en Grèce vient prolonger cette dynamique. Si s’installer dans un nouveau pays peut paraître impressionnant, je me sentais cette fois bien plus préparé, confiant et enthousiaste. Chaque expérience m’apporte une ouverture nouvelle sur le monde, tout en renforçant mes compétences dans un environnement multiculturel.
3. Comment se sont passées les recherches de stage et comment as-tu choisi ton lieu de mobilité ?
La recherche de stage à l’étranger a été un processus exigeant, qui m’a poussé à mobiliser plusieurs approches. J’ai commencé plusieurs mois à l’avance par activer mon réseau personnel, en demandant notamment à certains professeurs s’ils disposaient d’anciens contacts d’étudiants partis à l’étranger. En parallèle, j’ai mené des recherches personnelles, en ciblant des entreprises et des laboratoires spécialisés dans la cybersecurité, afin de garantir une expérience en adéquation avec mon projet professionnel.
4. Quel est ton sujet de stage ?
Mon stage s’inscrit dans une démarche de recherche appliquée autour des workflows d’analyse de malwares au sein des Security Operations Centers (SOCs). L’objectif est d’étudier et d’optimiser les différentes étapes de détection, d’analyse et de réponse aux attaques.
Cette expérience me permet de manipuler des outils de pointe, de comprendre les méthodologies utilisées par les analystes SOC, et de contribuer à l’amélioration des capacités de réponse face aux menaces dans un cadre opérationnel réel.
5. Comment le stage se passe globalement ? L’intégration avec les équipes sur place etc.
Le stage se passe très bien, autant sur le plan professionnel que personnel. La Grèce est un cadre idéal : quoi de mieux que des journées productives en semaine et un week-end à la grecque, entre soleil, mer et culture locale? L’intégration s’est faite naturellement. L’équipe m’a accueilli avec bienveillance, ce qui m’a permis de m’adapter rapidement. Les échanges sont fluides, et je me sens écouté et valorisé dans mon travail quotidien.
6. Quelles sont tes missions, ta journée type en stage ?
Mes missions consistent principalement à analyser des échantillons de malwares, à étudier des articles de recherche en lien avec les workflows d’analyse, et à proposer des pistes d’automatisation adaptées aux environnements SOC. Une partie importante de mon travail consiste à discuter de ces idées avec mon encadrant, afin de confronter la théorie à la pratique. Une journée type commence par un point rapide sur les tâches à venir, suivi de phases d’analyse, de lecture technique, et d’expérimentations encadrées.
7. Une anecdote de voyage ? Un choc culturel sur place ?
Le vrai choc culturel pour moi a été le rythme de vie particulièrement lent ici en Grèce, les gens ici prennent vraiment le temps de vivre. Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’ambiance vivante dès tôt le matin : dès 7h, on entend des discussions animées dans la rue, des voix qui résonnent entre les immeubles, parfois même des débats passionnés. Il n’y a pratiquement jamais de silence complet, même très tôt ou très tard. C’est un aspect culturel fort, qui reflète la convivialité et l’énergie quotidienne des habitants.
8. Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux futurs étudiants qui vont faire leur mobilité ?
Tout est difficile au début : s’adapter à un nouveau pays, comprendre une autre culture, vivre loin de ses repères… Mais si l’on garde son objectif en tête, chaque obstacle devient une étape vers la réussite. Je conseille aux futurs étudiants d’aborder cette mobilité avec un esprit ouvert et une vraie détermination. Il ne faut pas avoir peur de l’inconnu : poser des questions, créer du lien, accepter l’imprévu. Avec du courage et de la curiosité, cette expérience devient bien plus qu’un simple stage – c’est un moment de transformation personnelle et professionnelle.