CULTURE OUVERTE SUR LE MONDE
DANSE AFRICAINE
Danse africaine
« QUAND LES CORPS BOUGENT, LE MONDE BOUGE »
Restitution sous la forme de performance filmée de l’atelier des danses liées aux traditions de certains peuples du continent africain.
Atelier animé par Yvon NANA KOUALA, auteur du concept PeMa* et de la méthode de transmission pédagogique Zü*, qui facilite le vivre ensemble dans un groupe de personne évoluant dans un espace donné…
La restitution de cet atelier de danse donne à voir l’approche que certains peuples du continent africain ont sur les expressions du corps à travers les danses liées aux cultures traditionnelles ; ce corps, au centre de nos liens avec les autres et par lequel passent nos émotions visibles : joie, tristesse, bonheur, colère…
Comprendre, par la danse, l’impact direct de ces émotions sur notre comportement dans la société et nos rapports aux autres, est un enjeu indispensable pour gérer les situations de la vie quotidienne. Un travail qui encourage le comportement actif et non passif, la confiance en soi, la cohésion sociale, l’éveil corporel, la créativité, le bien être mental et psychologique pour se réaliser autrement ! Se plonger dans ces danses dites traditionnelles, c’est s’initier à la compréhension du système organisé qui régit les savoirs scientifiques.
« Danser, c’est souligner la vie ».
*PeMa : Pensée Matérialisée/ respiration ou souffle en langues kituba et lingala, c’est un concept qui efface les frontières entre les arts : la peinture, la musique, le chant, le théâtre, le conte, l’humour, l’écriture, la sculpture, le dessin… pour les utiliser comme des clés dans une boîte à outils au service de la pensée consciencieuse à matérialiser.
*Zü : C’est une méthode de transmission pédagogique des connaissances liées aux pratiques artistiques, basée sur la compréhension des énergies kento et bakala…
PERCUSSION URUGUAYENNE
Lundi 17 Mai 2021 16h30
A l’occasion de la rencontre avec Julie Gayet Lundi 17 mai 2021 à 16h30 Campus des Jacobins.
Restitution de l’atelier Candombe dirigé par Vicente Pérez.
Celle-ci se fera sous la forme d’une démonstration en extérieur lors de la venue de Julie Gayet
« Le Candombe désigne une expression culturelle populaire uruguayenne. Il naît durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle avec l’arrivée d’esclaves africains à Montevideo, plaque tournante du trafic négrier de l’Amérique espagnole.
Dans la ville, ces déracinés originaires de diverses contrées d’Afrique se retrouvaient dans des « Salles des Nations », des espaces d’entraide et de coopération où ils se réunissaient en fonction de leurs ethnies d’origines, de leurs langues et de leurs croyances.
C’est dans le syncrétisme de ces Salles des Nations que le Candombe moderne puise ses origines.
Tout à la fois, danse, musique et folklore, il est avant tout un rythme particulier. Joué sur les instruments de fortune que se fabriquaient ces esclaves à partir de barriques et de tonneaux, c’est une percussion complexe, une véritable langue rythmique qui fait dialoguer entre eux trois types de tambours : le chico, le repique et le piano, qui ont chacun leur rôle précis.
Aujourd’hui, le Candombe occupe une place majeure dans le panorama culturel uruguayen. Si son point culminant est le Carnaval de Montevideo au mois de février, il n’est pas moins présent tout le reste de l’année dans les rues de la ville où des groupes allant de trois à plusieurs dizaines de joueurs font vibrer, semaine après semaine, les cuirs de leurs tambours.
L’atelier de Candombe proposé par l’Université de Limoges est animé par Vicente Pérez Sención.
Percussionniste, né à Montevideo, il a fait partie de plusieurs groupes de Candombe et participé à de nombreuses reprises aux défilés du Carnaval uruguayen. Les premières séances ont été consacrées à la réalisation d’exercices rythmiques puis à l’apprentissage du jeu des différents tambours typiques du Candombe ».
THE WORLD IN FACES
Présentation des photos qui seront exposées sur un campus en sept/oct au moment de la rentrée universitaire.
Documentaire à découvrir en ligne.
Alexander Khimushin a grandi en Yakoutie (Sibérie) dans l’endroit le plus froid du globe. En quête d’aventures, il se met à voyager sans but précis, son appareil photo en poche. Ses pas le mènent hors des sentiers battus, dans 84 pays différents où il rencontre des hommes et des femmes qui ont réussi à préserver leur culture et leur mode de vie traditionnel, en dépit des standards de modernisation, de la mondialisation, de la consommation à outrance, des guerres, du racisme, des changements climatiques. Prenant conscience de l’imminence de la disparition de ces minorités, il a voulu, au moyen de ses photos, témoigner, porter la parole de ces peuples pour sensibiliser le plus grand nombre à plus de tolérance.
Il a été invité par l’Organisation des Nations Unies pour exposer ses photos en commémoration du 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
« Ce projet est le résultat de ma transformation interne, un passage du consumérisme du voyage au retour à la communauté, pour rendre le monde meilleur (…) Beaucoup de minorités pourraient ne plus exister dans quelques décennies. Je considère ce projet comme une mission importante qui peut avoir un impact social »