Vidéo-vigilance et prévention : santé vs management


Quatrième conférence du cycle « République et Santé » animée par Didier Tsala-Effa

Vidéo-vigilance et prévention : santé vs management

Mercredi 24 janvier 2018 de  17h à 19h – Amphithéâtre Vareille – Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

Quatrième  conférence du cycle « République et Santé » animée par Didier Tsala-EffaEnseignant-chercheur au Centre de Recherches Sémiotiques (CERES – EA 3648) et dont les recherches portent sur l’Interaction Homme-robot humanoïde, la Sociosémiotique de la relation, la sémiotique des objets, de la communication et du marketing.

La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Limoges propose chaque année un cycle de conférences à destination du grand public.

Chaque mois, les enseignant.e.s et enseignant.e.s chercheur.e.s de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines éclaireront  la réflexion sur une thématique annuelle à travers les recherches menées au sein des laboratoires.

Depuis quelques années, la santé est devenue un enjeu majeur de la politique, indissociable des défis écologiques et économiques, sans pour autant oublier son importance pour les projets de réaménagement territorial.

Toute définition de ce que pourrait être la santé est autant chargée d’idéologie que celles des trois principes fondamentaux de la République que sont la Liberté, l’Égalité et la Fraternité, autrement dit : la démocratie. Toute politique de la santé se heurte à la liberté individuelle.

Mais avant tout, penser la santé signifie penser le corps en tant que corps individuel ou en tant que corps social. Ainsi, les régimes totalitaires cherchent à s’emparer du corps individuel et à éliminer les « corps étrangers » du corps social, une pratique non seulement poussée à son extrême par le national-socialisme, mais depuis toujours par les intégrismes de toute observance.

Cependant, tout concept de la polis et donc la pensée utopique thématisent l’hygiène et la santé, perpétuant ainsi le principe esthétique des Anciens selon lequel le corps dans ses proportions idéales et dans toute sa vigueur représente la beauté parfaite.

De fait, ce classicisme trouve sa continuation dans les messages publicitaires. Derrière les aléas de la mode, ceux-ci font toujours ressurgir l’image d’un corps intact qui continue ainsi à hanter notre quotidien en l’amenant à repousser tout ce que lui est « étranger ».

> Retrouvez toutes les conférences sur : https://www.flsh.unilim.fr/conferences-de-facule-lettres-sciences-humaines/