Mobilité internationale – Stage en Italie
Cet été, découvrez chaque semaine le portrait de nos étudiant.e.s de M1 qui sont actuellement en mobilité internationale.
Aujourd’hui c’est Noé, étudiant dans le parcours Smart IOT qui fait sa mobilité à l’Université de Milan, en Italie.
1. Quel est ton parcours ?
Je m’appelle Noé Minault et je suis actuellement en première année de Master Smart IoT à l’Université de Poitiers. J’ai intégré le programme EUR, qui offre une approche de la recherche et des compétences plus approfondies dans les domaines technologiques. Ce master m’a attiré parce que je souhaitais aller au-delà du parcours classique, acquérir des compétences techniques solides et découvrir le monde de la recherche.
2. La mobilité à l’étranger est obligatoire en M1 EUR, est-ce que tu appréhendais cette mobilité ?
Oui, j’appréhendais cette mobilité. C’était la première fois que je partais seul à l’étranger, et devoir m’immerger dans un environnement inconnu, dans une langue différente de ma langue natale, me faisait un peu peur. Mais aujourd’hui, en plein cœur de cette expérience, je peux dire que ça se passe très bien. Je me suis rapidement adapté, notamment grâce à l’accueil chaleureux des membres du laboratoire, ce qui a facilité mon intégration.
3. Comment se sont passées les recherches de stage et comment as-tu choisi ton lieu de mobilité ?
Ma recherche de stage s’est inscrite dans la continuité de mon travail de Cordées de Recherche, réalisé dans le cadre du Master EUR. Je travaillais déjà sur l’imagerie, notamment multispectrale et hyperspectrale, et j’ai souhaité approfondir ce domaine que j’apprécie particulièrement. Grâce aux contacts de mes encadrants, j’ai su que des collaborations existaient avec un laboratoire en Italie. C’est ainsi que j’ai intégré un laboratoire universitaire à Milan. Ce choix s’est aussi accompagné d’un avantage personnel : j’ai une connaissance vivant en Italie, dans une autre ville que Milan. Cela me donne l’opportunité de la voir certains week-ends, si l’occasion se présente.
4. Quel est ton sujet de stage ?
Je travaille sur le glare effect, un phénomène qui affecte l’intensité perçue d’un objet d’une scène en fonction de l’arrière-plan, particulièrement dans les images hyperspectrales. C’est un prolongement naturel de mon sujet de Cordée de Recherche, puisque je travaille déjà sur des questions liées à l’imagerie. Ce domaine me plaît beaucoup et ce stage m’a permis d’approfondir encore plus mes compétences et ma compréhension du sujet.
5. Comment le stage se passe globalement ? L’intégration avec les équipes sur place etc.
Le stage se déroule très bien. Je suis encadré par le directeur du laboratoire MIPS Lab, qui est mon maître de stage. Même si je ne le vois pas tous les jours, sa gentillesse et son accompagnement sont très précieux. Je travaille au quotidien avec une jeune chercheuse, ainsi qu’avec l’équipe du laboratoire d’imagerie. Cette proximité quotidienne m’a permis de bien m’intégrer, que ce soit dans les échanges professionnels ou dans la vie du labo – avec les repas du midi, les discussions informelles, et même des soirées jeux. L’ambiance est vraiment agréable et stimulante.
6. Quelles sont tes missions, ta journée type en stage ?
Ma journée commence par un long trajet à travers Milan, car je loge loin du laboratoire. Une fois arrivé, je reprends là où je m’étais arrêté la veille. Je commence souvent par relire mes notes, puis j’avance sur mes travaux. Mes missions portent sur la visualisation et l’analyse d’images hyperspectrales, en utilisant différents outils, comme des graphiques d’intensité en fonction de la longueur d’onde, produits à l’aide de scripts Python. Je fais également de la lecture bibliographique. À la fin de la journée, je rédige un mini compte-rendu pour garder une trace claire de mon avancée. Cela m’aide pour le suivi de mon projet, la rédaction de rapports, et mes échanges avec mes encadrants.
7. Une anecdote de voyage ? Un choc culturel sur place ?
Pas vraiment d’anecdote marquante, si ce n’est quelques petits imprévus dans les aéroports… mais tout s’est bien passé au final. Côté choc culturel, j’ai été surpris – dans le bon sens – par la présence de food trucks à chaque coin de rue. C’est anecdotique, mais ça fait vraiment partie du mode de vie local et j’adore ça ! Par contre, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout, c’est la quantité impressionnante de moustiques sur place. Il faut vraiment être équipé pour survivre aux soirées en extérieur !
8. Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux futurs étudiants qui vont faire leur mobilité ?
Je dirais que c’est tout à fait normal d’appréhender au départ, mais que c’est une expérience extrêmement enrichissante. Ça ouvre énormément l’esprit. Je recommande vraiment à tous ceux qui le peuvent de tenter l’aventure. Je leur conseillerais aussi de choisir un environnement qui leur convient, par exemple en termes de climat – ici à Milan, il peut faire très chaud. Et surtout, essayez de découvrir la ville de manière authentique, même en tant que touriste, grâce aux liens que vous pouvez créer dans le cadre du stage ou du laboratoire. Ce sont ces échanges humains qui rendent l’expérience inoubliable.