Journées communes 03 et 04 février 2022

Un projet made in EUR TACTIC : les Cordées de la Recherche

Après les dernières cordées 2020/2021 qui se sont déroulées en distanciel, les étudiants de l’EUR TACTIC se sont retrouvés sur le campus de la Borie à Limoges pour présenter leurs travaux lors la deuxième édition des cordées, le 03 février 2022.

Une cordée de la recherche, c’est quoi ?

Une cordée de la recherche réunit autour d’un projet scientifique :

-Une étudiante ou un étudiant de Master de l’École Universitaire de Recherche (EUR)  TACTIC,

– Une doctorante ou un doctorant des laboratoires de recherche XLIM (UMR CNRS 7252) ou IRCER (UMR CNRS 7315) inscrit à l’Université de Limoges ou Poitiers,

– L’équipe encadrant la doctorante ou le doctorant.

L’étudiante ou l’étudiant de Master est guidé dans son initiation à la recherche par la doctorante ou le doctorant avec le soutien de son équipe encadrante qui aide à définir la trajectoire du travail en cordée.  Ce dispositif est soutenu par les Ecoles Doctorales ED 610 SISMI « Sciences et Ingénierie de l’Information, Mathématiques » et ED 609 SIMME« Sciences et Ingénierie des Matériaux, Mécanique, Énergétique » de l’Université Confédérale Léonard de Vinci, qui deviennent à partir de septembre 2022 :

SI « Sciences et Ingénierie » sur le périmètre de l’Université de Limoges

MIMME « Mathématiques Informatique Matériaux Mécanique Energétique » sur le périmètre de l’Université de Poitiers.

Quels sont les objectifs ?

L’étudiante ou l’étudiant de l’EUR TACTIC  a accès aux équipements de pointe des laboratoires XLIM et IRCER, met en pratique les méthodologies et théories apprises dans les enseignements plus traditionnels, contribue à l’avancée de la thèse en étant missionné pour développer une expérience connexe ou explorer une idée nouvelle, s’initie à la présentation de résultats scientifiques dans les standards des conférences…

De son côté, la doctorante ou le doctorant se forme à l’encadrement, compétence qu’elle ou il pourra valoriser lors de sa recherche d’emploi, en définissant le plan d’action du stagiaire en accord avec son équipe encadrante, en l’accompagnant dans la réalisation de ses travaux expérimentaux et/ou numériques, en l’aidant à analyser ses résultats scientifiques et à construire la restitution du travail effectué.

Comment se déroule l’activité ?

La doctorante ou le doctorant avec l’accord de son équipe d’encadrement définit une problématique dans le périmètre de sa thèse. Pour la traiter, l’étudiante ou l’étudiant de Master est immergé dans l’équipe de recherche au moins une demi-journée par semaine sur l’année universitaire.

Deux temps forts de restitution sous forme de sessions posters et de présentations orales croisées « étudiant/doctorant » ponctuent le travail en cordées et sont l’occasion d’échanges scientifiques entre toutes les parties prenantes des cordées EUR et les chercheurs d’XLIM et de l’IRCER impliqués ou non dans le dispositif.

Une trentaine d’étudiantes et étudiants, autant de doctorantes et doctorants et de directeurs ou directrices de thèse se sont engagés cette année encore dans ces cordées qui contribuent au développement des compétences par l’action, favorisent les échanges scientifiques et la mise en réseau des jeunes avec les acteurs de la recherche !

 

Une journée type conférence

Lors de cette journée, les étudiants de master 1 présentent leurs posters scientifiques, à mi parcours, devant les doctorants. Le but est de les entraîner à une véritable session de posters scientifiques. La présentation de leurs travaux est en anglais, leur permettant ainsi de travailler leur aisance à l’oral.

C’est aussi l’occasion pour tout le monde de se retrouver. Les étudiants poitevins se sont réunis avec leurs homologues limougeauds pour la journée. C’est le moment de partager le repas du midi et de découvrir les travaux de leurs camarades. Certains professeurs de Poitiers ont fait le déplacement pour voir l’avancée de leurs étudiants.

Les retours des étudiants sur cette journée sont prometteurs, un étudiant déclare : « Vraiment j’ai trop aimé cette nouvelle expérience de la présentation des posters, c’était super d’avoir une idée sur les autes projets et les autres spécialités interdisciplinaires. Au début, on était un peu stressé mais après tous s’est bien passé. C’était très intéressant, ce sera une valeur ajoutée pour nous. Ça m’a fait plaisir d’assister à cet événement. »

Et après …

Ils se retrouveront le 07 et 08 Avril 2022 pour la présentation finale de leurs travaux avec leurs doctorants référents. Ainsi, ils pourront développer à l’oral les expérimentations qu’ils auront pu faire dans le cadre de leur projet. Pour les doctorants référents, ce sera le moment  d’appuyer l’intérêt du travail de l’étudiant sur sa recherche.

D’ici là, les étudiants ont le temps de continuer et d’approfondir leur travail avant de partir en stage.

 

Une matinée découverte

La journée du 04 février a débuté par une conférence dispensée par l’AVRUL (Agence pour la Valorisation de la Recherche), le PEC (Pôle Européen de la Céramique) et Alpha-RLH, un pôle de compétitivité. Les étudiants ont pu découvrir et comprendre l’écosystème qui les entoure et voir le lien entre recherche et industrie. Cela leur permet d’avoir des connaissances sur les possibilités pour entreprendre ou pour faire partie d’un projet autour de la thématique de leur formation.

 

Puis deux startupeurs, Michael Lesvigne de la start-up Biopythos et Rémi Farges de la société GAT, sont venus raconter leurs expériences entrepreneuriales dans deux domaines différents autour de leur parcours d’ingénieur. Les étudiants ont pu voir plus concrétement que c’est possible d’entreprendre avec une formation scientifique spécifique. La majorité de la promotion souhaite s’orienter vers une thèse plus que vers l’entrepreneuriat. Néanmoins, ils auront les clés pour débuter un projet s’ils le souhaitent. Cette intervention complète bien les cours de Mr Acquatella, qu’ils rejoindront pour l’après-midi.

Les prochaines journées communes auront lieu le 08 et 09 Mars prochain avec notamment la découverte de la propriété industrielle avec Laeticia Canezza de la société Ines-PI, et la visite du centre de transfert des technologies céramiques, CTTC.