Axe Plasmocyte et cancérogénèse – Equipe BioPIC


Les travaux de l’équipe Biologie des Plasmocytes, Immunopathologie et Cancer (BioPIC) sont axés principalement sur les cellules plasmocytaires (cellules sécrétrices d’anticorps) normales et cancéreuses, la régulation de l’expression des immunoglobulines (Ig) dans ces cellules et la toxicité de certaines Ig (anticorps) en particulier lors de proliférations plasmocytaires (maladies de dépôts d’Ig).

Nos outils d’étude principaux sont des animaux transgéniques produisant des Ig anormales (pathogènes, tronquées) et autres modifications géniques de façon constitutives ou inductibles, des approches de modulation de l’expression des gènes par oligos anti-sens (ASO), le séquençage haut-débit des répertoires d’Ig et du transcriptome, les techniques de modification ciblée du génome par Crispr-Cas9 ainsi que les techniques classiques de biologie moléculaire et cellulaire.

Nous profitons aussi d’un accès privilégié aux échantillons de patients via nos cliniciens et notre association au Centre National de Référence « Amylose AL et autres maladies de dépôts d’Ig monoclonales » (https://www.unilim.fr/cr-amylose-al/).

– Développement et analyses de modèles expérimentaux (in vitro et in vivo) de maladies de dépôts d’immunoglobulines incluant les maladies de dépôts d’Ig monoclonales (telles que l’amylose AL, la maladie de dépôts d’Ig monoclonales de type Randall, le syndrome de Fanconi, etc…) et les néphropathies à IgA (maladie de Berger).

– Recherche clinique et développement de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques pour les maladies de dépôts d’Ig (séquençage haut débit des répertoires d’Ig, nouvelles molécules dans le traitement des amyloses AL).

– Utilisation des ASO (modulation de l’expression des Ig) et des modèles de maladies de dépôts pour étudier la toxicité des Ig anormales (incomplètes ou pathogènes) pour les plasmocytes.

– Rôle des Ig (quantité/qualité) dans la réponse aux traitements par inhibiteurs du protéasome (« gold standard » dans le traitement des proliférations plasmocytaires telles que le myélome multiple).

– Développement de stratégies anti-sens ciblant les transcrits d’Ig afin de moduler l’expression des Ig. Utilisation de ces stratégies pour le traitement de pathologies (Allergies, Amylose AL, Myélome Multiple).

– Inhibitions géniques par stratégies anti-sens. Diverses stratégies anti-sens sont développées afin d’induire l’inhibition de gènes impliqués dans des pathologies (oncogènes, différenciation plasmocytaire…). Développement d’un outil de criblage des ASO (https://cribl.shinyapps.io/ExonSkipper).

– Rôle de la dégradation des ARN nonsense (mRNA nonsense-mediated decay ou NMD) et des facteurs d’épissage dans le développement plasmocytaire normale et pathologique.