Allergies : une piste de traitement à ARN

Certaines allergies – respiratoires, alimentaires ou médicamenteuses – sont provoquées par la libération dans la circulation sanguine d’anticorps spécifiques, les immunoglobuline E (IgE). À Limoges, une équipe de chercheurs est parvenue à bloquer ce phénomène dans des modèles d’étude cellulaires et animaux, grâce à un fragment d’ARN synthétique. Ces résultats prometteurs laissent ainsi entrevoir la possibilité d’un nouveau traitement des allergies et d’autres maladies dépendantes de la sécrétion d’immunoglobulines.

 

 
 
 

IgE solubles ou membranaires ? Les lymphocytes B, précurseurs des plasmocytes, produisent des IgE membranaires. Dans les plasmocytes matures, les ARN messagers qui codent pour les IgE sont modifiés pour conduire à la synthèse d’immunoglobulines solubles, libérées hors des cellules. L’approche développée par l’équipe de Laurent Delpy consiste à utiliser un petit oligonucléotide synthétique pour masquer cette modification de l’ARN messager et inhiber la synthèse d’IgE solubles. ©Inserm

 
 
 
 
 
 
 
 

Retrouvez l’article complet sur le site de l’Inserm.

 

Source : A Marchalot et coll. Targeting IgE polyadenylation signal with antisense oligonucleotides decreases IgE secretion and plasma cell viability. J Allergy Clin Immunol, édition en ligne du 2 novembre 2021. DOI : 10.1016/j.jaci.2021.09.039