LE CONTEXTE FORESTIER
De la Nouvelle Aquitaine au territoire Lmousin

La région nouvelle acquitaine

La Nouvelle-Aquitaine est l’une des régions françaises les plus importantes en termes de filière bois. Avec ses vastes espaces forestiers, ses industries de transformation du bois et son engagement pour la gestion durable des ressources, la région joue un rôle clé dans le secteur. Voici quelques informations sur la filière bois en Nouvelle-Aquitaine :

La région possède d’importantes ressources forestières, avec plus de 2,8 millions d’hectares de forêts soit 34% du territoire régional. Ces forêts se composent principalement de feuillus (chêne, hêtre, châtaignier) et de résineux (pin maritime, douglas). le taux de boisement varie de 9 % pour le département des Deux-Sèvres à 61 % pour le département des Landes. Deux massifs forestiers dominent le territoire : (i) La forêt des landes est composée à plus de 80% de pin maritime et représente 70 millions de m³ de bois sur pied. (ii) Le deuxième massif situé sur les plateaux du Haut Limousin est couvert aux deux tiers de feuillus (chênes, châtaigniers, hêtre et charme), boisements traditionnels, presque toujours traités en taillis sous futaie. Le tier restant abrite une ressource principalement constituée de douglas, soit 25 millions de m³ de bois sur pied. Si le résineux occupe les plateaux et les mont de plus de 500 m d’altituide, le reste du térritoire du haut limousin, soit 114 millions de m³, est composé principallement de chêne, de hêtre et de chataignier. Enfin, dans les plaines alluviales des Deux-Sèvres, des Charentes et du Lot-et-Garonne, on trouve d’importantes peupleraies. (Source: Programme Régional de la Forêt et du Bois Nouvelle-Aquitaine 2018-2027).

Le territoire Limousin

La forêt limousine est récente. A la fin du 19e siècle, elle occupait une faible surface (150 000 ha environ). En effet, la population déboisait pour cultiver la terre. Seuls quelques taillis subsistaient, surtout dans les vallées encaissées, afin de satisfaire les besoins en chauffage, matériaux et pour les forges et fours à porcelaine. Le châtaignier avait alors une grande importance dans la vie locale, formant avec les raves et le blé noir l’essentiel de la nourriture du paysan.

C’est à la suite des deux guerres mondiales que la forêt s’est développée pour atteindre 580 000 ha : la révolution agricole et l’exode rural expliquent cette progression spectaculaire.
 La population continuant à décroître sur les plateaux et les boisements s’effectuant surtout dans la montagne, les notables locaux ont alors fait la promotion du reboisement des parcelles abandonnées, principalement sous forme de futaies résineuses. A la fin des années 1970, la forêt a donc considérablement augmentée sa surface ; elle est devenue une composante majeure pour le territoire Limousin. Sa surface a quasiment quadruplé en un siècle puisque le taux de boisement du Limousin est passé de 9% à 35% du territoire (572 000 ha).

La réchreche sur la bois à l'université de Limoges

Quatre laboratoires de recherche de l’Université contribuent à la production scientifique dans les domaines « forêt » ou « bois » dans des spécialités bien distinctes:

  • Laboratoire Agroressources, Biomlécules et Chimie pour l’innovation en Santé (LABCiS), Le Laboratoire des Agroressources, Biomolécules et Chimie pour l’Innovation en Santé LABCiS est une structure qui fédère les activités complémentaires de chimistes, biologistes, biochimistes, pharmaciens, microbiologistes et physiologistes intéressés par les substances naturelles et leurs valorisations. Les activités du thème 3 sont axées sur l’étude de la durabilité du matériau bois ainsi que la valorisation des agro-ressources, des ressources végétales et fongiques basée sur le développement de méthodes extractives innovantes et écoresponsables visant à isoler et à caractériser les métabolites.
  • Laboratoire de Génie Civil, Diagnostic, Durabilité, La structuration du laboratoire repose sur deux domaines scientifiques pour lesquels le laboratoire bénéficie aujourd’hui d’une réelle expertise au niveau national et international : la durée de vie des structures routières et bois. Ces domaines sont alimentés par des outils transversaux,  que sont la modélisation numérique, la caractérisation expérimentale et le diagnostic non destructif (thématiques émergentes). Enfin, l’ensemble du projet est développé en cohérence avec la spécialité du Master IMRO du département Génie Civil (FST), en y intégrant les aspects diagnostic et durabilité des structures.
  • Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale (GEOLAB), GEOLAB est une UMR bi-site qui associe les Universités de Clermont-Ferrand Auvergne et de Limoges au CNRS et à l’INRAP via une convention de partenariat. Il regroupe des géographes, des économistes, des écologues et des archéologues travaillant sur les interactions entre les sociétés et l’environnement. L’environnement y est abordé de deux façons complémentaires: (i) À travers l’étude et la gestion des écosystèmes (ressources, services rendus aux sociétés, risques…) et (ii) Comme une production sociale et politique, incontournable dans les recompositions sociétales et territoriales à l’heure du développement durable.
  • Le Centre de Recherche suer les Entreprises, les organisations et le patrimoine (CREOP), Le CREOP a été créé pour permettre aux gestionnaires et aux juristes de l’Université de Limoges de mener des recherches communes sur le thème de l’entreprise et plus largement des organisations et du patrimoine des acteurs économiques. Cette approche conjuguée ou transdisciplinaire de l’entreprise, des organisations et du patrimoine répond à une véritable nécessité dans la mesure où, sur le terrain, il n’existe pas de cloisonnement étanche entre le Droit et la Gestion. Or, cette étroite imbrication doit, en matière de recherches, se concrétiser par la collaboration des gestionnaires et des juristes ; telle est l’ambition du CREOP. Outre la possibilité de maîtriser des concepts juridiques en usage dans leurs divers champs d’investigation, une telle collaboration permet aux gestionnaires de transformer certaines règles juridiques en avantages stratégiques pour l’entreprise. A titre d’exemple, les journées d’études du CREOP ont permis à des gestionnaires d’adosser leurs argumentaires sur l’évolution prévisible du droit sous l’influence d’évolutions juridiques supranationales.