Quelques propos1 extraits d’un entretien entre Cécile Ferret (épouse Sabouraud), originaire du Gué de Velluire, et Michel Poupin

Entretien entre Cécile Ferret
et Michel Poupin

Le style oral n’a pas été strictement conservé

Texte

Note de bas de page 2 :

CF : Cécile Ferret, née en 1933 (comme Monique Fillon, épouse Renaudin). MP : Michel Poupin. (…) passage inutile à la compréhension. (???) passage inaudible. [aide à la compréhension].

Légende2

Note de bas de page 3 :

Dixit Monique : « Nous étions vraiment jeunes : je dirais 14-15 ans, en1947-1948. »

Déguisée en religieuse : Fernande Fillonneau. En dessous à gauche : Thérèse Gaignet (du Beugné) et Paulette Ollivier. En bas (de g. à d.) : Madeleine David, Cécile Ferret (en bayadère), Monique Fillon (épouse Renaudin)3

Déguisée en religieuse : Fernande Fillonneau. En dessous à gauche : Thérèse Gaignet (du Beugné) et Paulette Ollivier. En bas (de g. à d.) : Madeleine David, Cécile Ferret (en bayadère), Monique Fillon (épouse Renaudin)3

[L’entretien commence par le don des trois documents annoncés lors d’une conversation téléphonique entre Cécile Ferret et Monique Renaudin, pendant l’entretien du 2 mars 2018 : 1- la photo ci-dessus,
2- la partition
Le rêve passe,
3- le programme manuscrit des Séances récréatives de décembre 1949 - voir les annexes.]

(…)

MP : Le rêve passe, ça c’était chanté par… ?

CF : Jean Guérin. Qui avait une belle voix, grave. Il chantait très bien.

Note de bas de page 4 :

Cf. l’annexe 2.

MP : Et donc, la partition4, tu l’as gardée !

CF : Ah oui !

MP : Et comment ça se fait que tu l’aies gardée ?

CF : Pourquoi ça, et puis pas le reste ? Moi, j’ai eu deux maris ; c’est-à-dire un mari, puis après, un compagnon, tous les deux musiciens. Alors, tous les deux chantaient, et je chantais.

MP : Déjà au Gué, quand tu étais jeune ?

CF : Ah non (…). Moi, je n’ai jamais été bonne, sauf là, quand je me vois sur la photo ! [Rires].

MP : Dans quel cadre a été faite cette photo ?

Note de bas de page 5 :

Née en 1921.

Note de bas de page 6 :

Épouse Gaignet (cf. l’entretien).

CF : Il n’y a rien d’écrit (…) Fernande Fillonneau5 [sur la photo], c’est la sœur de Denise que tu es allé voir. Je te donne la photo. Que veux-tu que j’en fasse ! Sur cette photo, il y en a qui ne sont pas du tout actrices. Il y avait Fernande Fillonneau, en religieuse. Là, Thérèse Gaignet du Beugné, puis Madeleine David (à la boucherie du Gué) ; là, Paulette Ollivier6 ; dessous, Monique Fillon et puis c’est moi au milieu. Et moi j’étais en actrice… Fernande a son costume de religieuse et moi on dirait que je suis en bayadère. Par contre je ne m’en souviens pas du tout, du tout de ça.

MP : Mais là, on peut savoir à peu près l’année ?

CF : J’ai demandé à ma sœur [Geneviève, à l’Ile d’Elle] dimanche dernier : « Est-ce que ça te dit quelque chose ? Non ! ». Et c’est moi qui suis costumée. Dans quelle pièce, était-ce ? Encore un drame religieux ?

MP : Alors, la religieuse, c’était un costume ?

CF : Oui ! Fernande n’a jamais été religieuse. C’était un costume… Donc Fernande, et moi en bayadère… Alors, quel âge ça peut me faire là ? Est-ce que Monique [Renaudin] s’en souviendrait de cette photo ?

MP : Je vais lui envoyer !

CF : Est-ce qu’elle s’en souviendrait ? Madeleine, c’est pas la peine… Elle est à Saint-Jean de Liversay [17170]. Je vais la voir de temps en temps (…) Est-ce que Paulette [Ollivier] s’en souviendrait ? Et Thérèse Gaignet, du Beugné ? Elle vit toujours (…).

MP : Et il vient d’où, ce déguisement de bayadère ?

CF : Tout était fait au Gué ! Mademoiselle Lucas, peut-être, le maître de cérémonie… chapeau quand même !

MP : Mais elle faisait elle-même ? Elle faisait faire ? Ou bien c’était les actrices qui faisaient ?

CF : Je ne me souviens pas de ça. Le metteur en scène, c’était Mademoiselle Lucas, qui se débrouillait très bien. Mais, on ne louait pas des costumes autrefois, si ?

MP : A cette époque-là, ça m’étonnerait. C’est venu après.

CF : On pouvait bien avoir un habit de religieuse quand même ? !

MP : Ça c’est facile… Il y en avait au Gué, non ? Avec les curés, ça devait pas être très difficile de s’en procurer.

CF : C’était M. le curé Gadé ?

Note de bas de page 7 :

Erreur : il est décédé en 1948.

MP : Gadé, déjà ? Gadé est mort en 477.

CF : En 47, oui. Je suis née en 33.

MP : On va demander à Monique, ou Paulette ; je retournerai la voir… (…).

CF : Il faut faire des kilomètres, n’est-ce pas ? !. C’est tout ce que j’ai [les trois objets sus-cités] (…).

MP : Mais quelle est l’histoire de la partition ? Comment t’est-elle venue dans les mains ? C’était à Jean Guérin ?

CF : Certainement pas ! Ah non ! [Allusions aux deux maris musiciens.]

MP : En tout cas, Le rêve passe, ç’a été chanté par Jean Guérin.

CF : Ah, Jean Guérin… Ulysse Gaignet chantait aussi, avec une voix plus fluette [CF chantonne…] (…).

MP : Ça, c’est la première partition que je trouve !

CF : Moi, je te la laisse. Qu’est-ce que tu veux que je fasse de ça ? Parce que je nettoie en ce moment. Vu ma fin proche… la fin étant proche, il faut nettoyer ce qu’il y a dans les meubles, n’est-ce pas ? (…)

Note de bas de page 8 :

Le programme (manuscrit) de la pièce Le rosaire jouée en1949. Cf. Annexe 1.

CF : Et puis voilà la pièce rarissime8, enfin je pense. Ils sont tous morts, enfin presque…

MP : Ça va aller à l’Université.

CF : Ça va aller à l’Université de Limoges ?

MP : A la Faculté des Lettres. On fait un petit fonds spécifique sur le théâtre amateur vendéen. Et le Gué de Velluire… 1949 ! Génial ! C’est la plus belle pièce pour l’instant, je trouve…

CF : Elle est pour toi !

MP : Merci beaucoup, vraiment !

CF : Alors, vas-y, tu peux énumérer… [la liste des acteurs].

MP : Ulysse Gaignet. Mais c’était le père.

CF : Oui.

MP : Jean Guérin… Paul Joguet, c’est l’instituteur des garçons ?

CF : Oui.

MP : Pierre Poupin [mon père], Charles Ollivier, Georges Fillon, le frère de…

Note de bas de page 9 :

Texier, née Fillon.

CF : … le frère de Marie-Jeanne9. Il chantait, lui… Les petits sabots de bois [CF chantonne], dans l’ancienne salle, à côté de la cure : on y avait un théâtre de fortune.

MP : En quelle année ?

CF : Alors, là, c’était la chanson patriotique…

MP : … de Pétain ? Maréchal nous voilà ?

CF : [elle chantonne Maréchal nous voilà ]

CF : C’était chanté, là ?

CF : Oui !

MP : Donc, c’était pendant la guerre.

CF : Ma petite sœur Mimi qui chantait ( ? ? ?)… elle était haute comme trois pommes. C’était dans ce hangar.

MP : Je vois très bien où c’est. Il y a eu un club télé après ; mais c’était tout petit.

CF : Ah, tout petit. C’était plein !

MP : C’était des vraies pièces, ou seulement des saynètes ?

CF : Je ne m’en souviens pas. C’est drôle, Geneviève [née en 1931] et moi, on ne se souvient pas des pièces. Je me souviens que Martial Ollivier chantait, que Jojo Fillon chantait, que ma petite sœur Mimi chantait [elle chantonne] Maréchal nous voilà Devant toi, le sauveur de la France. Mais alors, je m’en souviens de ça ! Des pièces, non. Est-ce qu’on était trop jeunes pour être accrochées ?

MP : C’était piloté par Mademoiselle Lucas à l’époque ?

CF : Sans doute, je suppose ! (…)

MP : Quand est-ce que le père Bonnin, vicaire, est arrivé au Gué ? Il a pris la succession du curé Gadé…

CF : Il n’était pas commode, lui, entre autres vis-à-vis de nous. Tout de suite il avertissait les parents, tout de suite. Il y avait des chanteuses - on était chanteuses autrefois - et on chantait dans la tribune [de l’église] Et allez, punition, boom, descendues, parce que… On est bête quand on est jeune. Nos grands-mères avaient des chapeaux. Puis on chantait, nous étions dans la tribune, et nous amusions à lancer des boulettes de papier dans les chapeaux des bonnes femmes. Tout de suite le père Bonnin le dit à papa ! Le papa : allez ! Punition… nous voilà descendues… Oui, je n’aimais pas le père Bonnin.

MP : Je ne crois pas qu’il était aimé, mais c’est peut-être lui qui a lancé le théâtre. C’était un vicaire, au départ. Il était en fait le vicaire du père Gadé. Et quand le père Gadé est mort, il a pris la succession en tant que curé (…).

Dans ce hangar, en tout cas, il y avait de la variété, c’est sûr.

CF : Oui.

MP : Ce n’était pas que pour l’école ? C’était pour les adultes ?

CF : Ah mais bien sûr ! Ce n’était pas que pour les enfants. On venait avec nos parents ou nos grands-parents.

MP : Ça veut dire que la salle paroissiale n’était pas construite encore.

CF : On était dans ce réduit, c’était tout petit.

MP : Jean Fillon m’a dit que la salle avait dû commencer à être construite pendant la guerre parce qu’il a vu des bœufs qui ont été utilisés pour la construire, donc c’était pendant la guerre. Ensuite, ça aurait été fini en 1946, après le retour des prisonniers de guerre… On sait maintenant qu’il y a eu une pièce en 1949. Mais en 48 ? En 47 ? Pas d’idée ?

CF : Non.

MP : [suite de la liste des acteurs sur le programme] Raoul Jourdain…

CF : C’est le frère de Napoléon Jourdain.

MP : Thérèse Gaignet…

CF : … qui était institutrice.

MP : Mais c’est ma cousine ! Je l’ai eue en maternelle ! Elle est décédée, en février 2016 [née en 1919]… Puis Jeanne Gaignet, « ma » cousine Jeanne !

CF : Qui était sourde ! Et qui jouait à la perfection.

MP : Denise Ollivier, je vois qui c’est.

Note de bas de page 10 :

A moins qu’il ne s’agisse en réalité de L’or et l’argent.

CF : C’est la femme de Dédé Roussies [examen des photos du Beau Danube bleu10… dont CF fredonne l’air]. (…) Que de souvenirs !

MP : Bernadette Cantin, il faudra peut-être m’en parler, je ne l’ai pas encore vue.

CF : Tu ne l’as pas vue ? Elle aussi pourra t’éclairer sur bien des points.

MP : Je continue la liste : Anne-Marie Plaire…

CF : Alors, Anne-Marie Plaire, la blonde là, avec de beaux cheveux [cf. photo en extérieur] est mariée avec Jacquy Fabarez actuellement à la retraite, à l’Ile d’Elle, route de Fontenay.

MP : Elle doit en savoir alors des choses sur le Gué ?

CF : Oui. Elle a de la mémoire.

MP : Ça me fait donc une nouvelle piste ! (…)

CF : [Reprise de l’examen du programme] Ces petits tirets, je suppose que c’est la deuxième partie du programme. Le drame, c’est tous ceux qui sont disparus, enfin presque, à mon avis. Et en dessous, c’est la petite comédie, la comédie bouffe L’as aviateur, à mon avis.

MP : Charles Ollivier jouait dans les deux ! (…)

Note de bas de page 11 :

Sur les seize acteurs de ce programme de 1949, il y a donc quatre frères et sœurs Ollivier : Martial, né en 1923, Charles (deux fois), né en 1925, Marie-Ange, née en 1927 et Denise née en 1933. Cf. aussi les entretiens avec Paulette, née en 1929 et Guy, né en 1932.

CF : Marie-Ange Ollivier11 [née en 1927] vit toujours, vers Dax. Elle est bonne sœur. Elle était l’ainée des filles Ollivier. (…)

Note de bas de page 12 :

1956 probablement, date de L’or et l’argent.

MP : A la fin du programme on lit : « Ballet sur la musique du Beau Danube bleu ». La photo des danseuses serait de 1949 ? (…) [En fait, en examinant de près l’âge des danseuses, la photo semble plus tardive12].

MP : [Examen de la photo où une fille sur deux est en pantalon] Ça, tu penses que c’était pour les entractes ?

Note de bas de page 13 :

Sœur de Norbert Roussies. Cf. l’entretien.

CF : Oui ! On se tournait, on chantait, ou on dansait. Il y en avait qui étaient en hommes. Germaine13 était en homme, Monique… Donc c’était avec des cavaliers et des cavalières. C’était une danse, à mon avis. Là, je les vois même très bien en sabots.

MP : Elles sont sept (3 femmes et 4 « hommes »), mais peut-être que l’autre (une femme) prend la photo ! Donc, c’est une danse d’entracte ?

CF : Oh, à mon avis, oui.

MP : [Échanges sur la photo de la troupe Marie-Jeanne] (…) Toi, tu n’as jamais joué ?

CF : Non, sauf dans cette pièce là, où j’étais en bayadère. Mais là, je ne devais pas parler.

MP : C’était plutôt un ballet

CF : Oui. Je ne sais pas ce que c’est. On ne sait pas ce que c’est !

MP : Bayadère, c’est un ballet. C’est des danses indiennes.

CF : Mais qu’est-ce qu’elle venait faire là, cette religieuse ? !

Note de bas de page 14 :

épouse de Napoléon Jourdain. Cf. l’entretien.

Note de bas de page 15 :

Renseignement pris depuis, elle ne s’en souvient pas.

MP : Il y avait probablement un ballet et puis une pièce. J’aurais dû demander à Denise Fillonneau14, qui se souvient peut-être de sa sœur Fernande en religieuse15. [examen des photos prêtées par Monique Fillon-Renaudin, notamment celles où elles sont « toutes des cousines »].

CF : Elles posent pour quoi ? C’est disparate.

Note de bas de page 16 :

Née Roussies.

MP : C’est une danse ou un ballet quelconque (entre 1952 et 1957). J’irai voir Marie-Jo Gaignet16.

CF : [Poursuite de l’examen des petites photos de MR] Comment se fait-il qu’on voit Geneviève, ma sœur, nulle part ?

MP : Elle a joué ?

CF : Oui, Geneviève jouait.

MP : Elle ne se souvient de rien ?

CF : Non, Geneviève ne s’en souvient pas.

MP : Elle n’a pas de papiers ou des choses comme ça ?

CF : Non. Je lui en ai parlé (…) Les décors étaient toujours bien faits, n’est-ce pas ? Constant, c’était un artiste. Une porte-fenêtre, c’était une porte fenêtre !

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Ah nos grands-mères, avec leurs ombrelles !

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MP : Et ça, ce sont des acteurs [cf. photo suivante] ?

CF : Comment deviner ça ! (…) L’alsacienne ! … Non, non, l’alsacienne, ce n’est pas ça ! Alors là, les voilà en hommes, donc toujours par couples.

MP : C’était une danse alsacienne ?

CF : Oh ! Ce n’est pas alsacien. Il n’y a pas la cocarde bleu blanc rouge alsacienne. Ce n’est pas ça (…).

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Alors, c’est pauvre, mais c’est tout ce que j’ai !

MP : Et dans la tête, est-ce que tu as encore quelque chose ? Tu as des souvenirs de pièces ?

CF : Non, justement… Je sais que c’était des drames. Je sais qu’il fallait pleurer. Plus on pleurait, plus on applaudissait. Y avait du monde, beaucoup de monde. Et dans les environs, j’ai été voir à Vix L’aiglon : c’était une merveille ! Mais ils avaient de la prestance ! Puis ils jouaient bien. André [Ferret] en imposait aussi au Gué. A Vix, ils faisaient des représentations comme ça ! Ils avaient des voix comme Jean Guérin.

MP : Comment alliez-vous à Vix ? A pied ?

CF : Oui ! Comme c’était le soir, samedi soir ou dimanche soir, on s’en allait à 7 ou 8 ou même 10, en chantant ; on faisait les 4 ou 5 km à pied.

MP : Mais que des filles ?

CF : Non ! Alfred Garreau, André [Ferret, frère né en 1929], Mimi Gaignet [future épouse d’Alfred], Nénette [Garreau, future épouse d’André Ferret], Jeanne Garreau, Geneviève, moi… Qui y avait-il encore ? Enfin, toute l’équipe !

MP : Je crois que c’est Norbert Roussies qui disait que les déplacements avec les filles étaient très séparés, surveillés.

CF : Ah oui ! Mais c’était peut-être parce que mon frère y était… les Garreau, les Ferret, les Gaignet, voilà…

MP : Oui, c’était très fermé quand même…

CF : Il y avait un esprit de… On était camarades, c’est vrai !

MP : Vous alliez à Vix. A l’Ile d’Elle aussi ?

CF : Non ! On n’allait pas de ce côté [côté marais]. On allait au Poiré sur Velluire [5 km environ], on allait à Vix (et… ? ? ?), mais à l’Ile d’Elle, rarement.

MP : Mais ça n’était pas pratique. Avec le halage, c’était épouvantable de faire 4 km la nuit ! Je pense que ça vient de là.

CF : Oui. Peut-être aussi.

MP : Il y a des gens qui allaient à l’Ile d’Elle, mais pas beaucoup, pas souvent. Ça n’était pas pratique du tout (…).

C’est intéressant, tout ça ! C’est génial même ! Parce que là, j’ai trois morceaux…

CF : Ça, c’est sûr que pour trouver un programme de 49, n’est-ce pas… Ça, c’est rarissime, quand même. Geneviève me dit : « Tu as gardé tout ça ? ». Mais c’est le hasard, parce qu’au bout de 10 ans, 20 ans, 30 ans, je me dis, personne ne viendra me chercher ça ! Et puis j’ai trouvé ça quand même, en fouillant bien (…)

Mais chapeau à Mademoiselle Lucas ! Elle se dépensait ; le résultat était là, impeccable à tous les points de vue.

MP : Elle était perfectionniste, non ?

CF : Oui. C’est sûr que c’était bien. Tous les décors étaient parfaits, la diction, enfin tout le monde qui parlait… c’était très, très bien. Mais cette pièce-là, ce drame, qu’est-ce que c’est déjà ?

MP : Le Rosaire

CF : Qu’est-ce que ça pouvait nous dire, ça, Le Rosaire ?

Note de bas de page 17 :

L’erreur est complète ! Après vérification, cette pièce a été écrite par une anglaise : Barclay, Florence Louisa (Charlesworth), 1862-1921.

MP : Je chercherai sur internet… Il me semble que c’est quelque chose fait par l’Église… Le Rosaire… C’est peut-être un curé qui a écrit ça17… A mon avis, ça n’a pas été joué qu’au Gué.

CF : Et puis c’était des comtes, le comte de ceci, de cela… Ce n’était pas la haute société, là, dans les rôles ?

MP : En effet, je vois : Duc, Docteur, Duchesse…

CF : C’était huppé. Ce n’était pas des vagabonds ! (…).

C’est moche si ça passe dans l’oubli, tout ça. (…).

Annexe 1

Annexe 1

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Annexe 2a

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Annexe 2b

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Annexe 2c

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Annexe 2d

Annexe 2d