Yannick Bracco

Publié en ligne le 05 janvier 2024

Amateur de genres criminels, cinéphile et sérivore, Yannick Bracco s’adonne depuis de nombreuses années au dessin et à la musique. Il nous livre ici une réalisation personnelle où l’imaginaire du thriller nord-américain (Breaking Bad, Vince Gillingan, 2008-2013) rencontre le récit de braquage espagnol (La casa de papel, Álex Pina, 2017), lui-même tributaire d’influences de genre mainstream qui ont largement contribué à la popularité internationale des fictions criminelles produites en Espagne. En hommage à deux séries qui l’ont particulièrement marqué, Yannick Bracco brosse ici un espace matérialisant la tension entre les dimensions locale et globale qui coexistent dans nombre de ces films et séries autochtones, une dichotomie propre à « l’américanisation des imaginaires » diagnostiquée notamment par le sociologue Frédéric Martel.

« Allô police ? Nous venons de voir un individu abattre quelqu’un. Venez vite… »

« Allô police ? Nous venons de voir un individu abattre quelqu’un. Venez vite… »

Yannick Bracco