L’historique du LEC remonte à l’année 1919. Il a été établi à partir des archives réunies au Club house du LEC depuis 1997, et complété à l’aide de recherches à la BNF, à la BFM, et dans les archives du « Populaire du centre ». Des interviews ont été réalisées auprès de témoins des différentes sections.
Toutefois ce travail n’a pas la prétention d’être un travail d’historien, ni d’être exhaustif. Trop de lacunes sont encore décelables dans la trame historique de ce club. Aussi nous serions heureux de recevoir de nouveaux témoignages, archives, coupures de journaux et photos datées avant septembre 2019, qui puissent enrichir cet historique. Merci à vous, lecteurs, de nous les faire parvenir à . Nous pourrons alors vous présenter une version améliorée de ce document dès 2020.
Merci encore aux nouveaux contributeurs.
Bonne lecture à vous.

 Présent en Limousin depuis 1971, le naginata est un art martial japonais qui trouve son origine au IXe siècle. Il se pratique avec une tenue, une armure et une arme, la naginata, sorte de hallebarde.

Le but est de frapper avec la lame de la naginata une des différentes parties de l’armure de l’adversaire : MEN (coup à la tête), KOTE (coup à l’avant-bras le plus avancé), DO (coup au flanc), SUNE (coup aux jambes), TSUKI (coup d’estoc de la pointe de l’arme sur la protection de la gorge).

Le naginata n’a pas vocation à se focaliser uniquement sur la confrontation physique, mais aussi sur la recherche de soi, et la compréhension de l’autre.

A l’issue d’un stage de naginata à Ambazac (le naginata n’arriva en France qu’en 1971 et fut intégré à la FFJDA. La France 1er pays à faire sortir le naginata du Japon). Martine Deschamps privilégie le naginata, « en raison » de la prédominance féminine dans ce sport.

A l’origine, le Naginata était pratiqué par les hommes (moyen âge) mais, les femmes ont pu s’en servir pour défendre leur foyer. A cette époque les techniques ont été modifiées et adaptées à la morphologie féminine.

Le naginata a perdu, de nos jours, son aspect militaire pour devenir une discipline personnelle mais (recherche de soi, compréhension de l’autre, don de soi et respect de l’autre). Cet objectif de recherche (physique et émotionnelle) se retrouve encore dans l’esprit des personnes venant découvrir ce sport.

Durant toute son activité Martine Deschamps s’est fixée comme mission d’apprendre, de comprendre et de transmettre cet art au plus grand nombre en France de même qu’en Europe.

C’est en 2001 que le Naginata rejoint le LEC, accompagné du kendo ils forment une seule et même section, le LEC Naginata – Kendo, en 2013 les 2 sections se séparent pour devenir indépendantes l’une de l’autre.

« Chaque combat c’est une petite vie » – Martine DESCHAMPS

En 2009-2010 Martine DESCHAMPS crée un nouveau club à Ambazac .

Un club ce n’est pas que l’ensemble de ses adhérents c’est aussi des volontaires et des personnes qui sont là pour l’appuyer et l’accompagner tout au long de l’année.

4e dan, membre de l’équipe de France depuis 5 ans, ancien élève de Martine DESCHAMPS, ancien champion de France, est sélectionné pour les championnats d’Europe 2016 et 2017, actuel enseignant du naginata le vendredi.

Championne de France 2007

2ème au Championnat d’Europe.

France : Elève, maître et arbitre , jury d’examen jusqu’au 3e dan. En 2016, 6e dan, arbitre international, encadrait les stages internationaux (jusqu’à il y a 3 ans). A fait partie de l’équipe de France, pendant très longtemps

International : 1ère femme non asiatique à vaincre une Japonaise en naginata à Los Angeles (Etats Unis) 1993