Historique de ces collections


Cette collection a débuté lors de l’ouverture de la Faculté des Sciences, alors Collège Universitaire dépendant de Poitiers, vers la fin des années 60, dans un but pédagogique pour les étudiants de l’université, initié par le Professeur Sourie ; celui-ci était en charge de la zoologie et avait acquis chez Nérée Boubée à Paris des spécimens empaillés de mammifères et d’oiseaux, ainsi que des crustacés, vers, mollusques, poissons et batraciens dans des flacons de formol. Quelques boîtes d’insectes, ainsi que des lames histologiques, ont également été obtenues chez ce même fournisseur.

 

 

Remise en état des collections

 

Depuis plus de vingt ans maintenant, Daniel Petit aidé de Florence Vallet ont complété et remis en état cette collection. Ils ont ajouté les mollusques et échinodermes issus du travail de thèse du Professeur Sourie sur les invertébrés du littoral de la région de Dakar. Pour rendre plus attractifs les animaux, excepté ceux à corps mou, les spécimens conservés dans des flacons de formol ont été lavés, séchés et réparés.

Cardiosoma carnifex avant : dans un bocal

Cardisoma carnifex avant : 

dans un bocal

Cardiosoma carnifex après : présenté dans une boite

Cardisoma carnifex après :
présenté dans une boite

Daniel Petit a également ajouté ses récoltes d’insectes de France et d’Afrique du Nord ainsi que sa collection de fossiles de France. De plus, des conventions avec le parc zoologique et paysager de Reynou et l’aquarium du Limousin ont été mise en place, de manière à enrichir la collection en espèces tropicales. Des squelettes d’oiseaux du littoral proviennent de Vendée et les poissons disséqués proviennent des halles de la place de la Motte. Cet ensemble a également bénéficié de dons ponctuels de diverses personnes.

Mme Vuillemin, professeur de zoologie à Madagascar, a rassemblé une importante collection d’animaux, d’arthropodes et de tortures notamment. Si importante que lorsqu’elle est rentrée en France, elle a fait appel au Général Bigeard, alors commandement des forces françaises présentes à Madagascar, pour l’aider à tout rapatrier. Alors par le biais d’un gros-porteur, correspondant à 5 camions remplis, les collections ont été rapatriées en France. Par la suite, elle n’a jamais eu l’occasion de retravailler sur ces collections, qui se sont alors dispersées entres les différentes résidences de cette famille. Mme. Vuillemin décida ensuite, par l’intermédiaire de son fils le Pr Alain Vuillemin, de donner toutes ses collections à la Faculté des Sciences de Limoges. Daniel Petit s’est chargé de tout regrouper à l’université en de nombreux voyages. Aidé de Mme Florence Vallet, ils ont commencé la longue tache de nettoyage de ces spécimens, d’identification des espèces, d’organisation et de présentation dans des boîtes.

 

La collection de Botanique

 

Cette collection rassemble des graines et des planches d’herbier. Le premier herbier de la collection était un exemplaire pédagogique acheté lors de la création de la Faculté, chez Boubée. Il y a un autre herbier généraliste, principalement collecté par Gaëlle Saladin depuis les années 2000, avec des plantes de France, d’Algérie ou des différents voyages effectués par G. Saladin et D. Petit. Il y a également des herbiers plus spécialisés, comme l’herbier issu de la thèse D. Petit, essentiellement composé d’astéracées (notamment des tribus des Carduées et Lactucées) des années 70 – 80. Il y a aussi un herbier du Sénégal, issu de la thèse du Pr Sourie dans les années 40, récemment reconditionné avec l’aide des étudiants de BOP (Biologie des Organismes et des Populations). Et enfin, un herbier du Sahara, récolté par des collègues algériens de l’université de Blida. En plus des espèces déjà identifiées, il y a de nombreuses espèces en attente, dont notamment des plantes d’Inde et du Japon.

   

Numérisation des collections

 

Malheureusement, la salle des collections n’est pas accessible au public, bien qu’elle présente des spécimens remarquables, tel que le papillon de Darwin, Xanthopan morgani praedicta, papillon Sphingidae dont l’existence avait été prédite par Charles Darwin, à la suite de son étude de l’orchidée Agraecum sesquipedale. Il a été décidé de numériser tous les spécimens et de les rendre visible à tous par le biais d’un site internet. Pour cela, Mlle Floriane Colas, dans le cadre de son service civique et Mme Vallet, se sont chargées de prendre en photos les différentes espèces et de les ajouter à ce site internet.

Dispositif de prise des photos pour le site des collection de biologie

Dispositif de prise des photos pour le site des collection de biologie

  Nous adressons nos plus vifs remerciements aux différentes personnes qui ont permis l’enrichissement des collections :

  • Leila Allal-Benfekih
  • Naima Benkenana
  • Emmanuel Boitier
  • David Brantôme (Aquarium du Limousin)
  • Béatrice Compère
  • Zahr-Eddine Djazouli
  • Mohamed El-Fodil Aroun
  • Lahsen ElGhadraoui
  • Atika Guendouz-Benrima
  • Nicolas Lefrère (Parc zoologique et paysager du Reynou)
  • Danielle Lejolly
  • Djillali Mahdjoubi
  • Abdelhamid Moussi
  • Denise Soury
  • Alain Vuillemin
  • Simone Vuillemin
  • Ainsi que les étudiants de L3 BOP.