A l’article de la mort, le Bienheureux Vincent est rétabli par la communion sacrée
B. Vincentius in extremis positus, Sacrâ Communione reficitur


Université de Limoges, Service Commun de la Documentation, Bibliothèque du Grand Séminaire, Ai 96

 

Contexte historique

Vincent de Paul, qui souffre d’une paralysie progressive des jambes depuis 1615, voit ses forces décliner la dernière année de sa vie, réduisant le champ de ses interventions à la ville de Paris, puis à l’enceinte de Saint-Lazare, et enfin aux murs de sa petite chambre qu’il ne quitte quasiment plus à partir de décembre 1659.

En juillet 1660, une chapelle est aménagée spécialement dans une pièce à côté de sa chambre pour qu’il puisse y prier. Il y est porté sur une chaise, mais son esprit, lui, reste agile jusqu’au dernier moment. La semaine du 11 septembre, il communie tous les jours et s’en trouve mieux. Le 26, son état s’aggrave mais il aurait encore communié, entouré de ses frères lazaristes. L’estampe montre que les puissants et les nobles étaient absents lors de ses derniers jours.

Après ses réponses au « confiteor » et au « credo », et quelques bénédictions à peine susurrées à ceux qui les lui demandent, il entre en agonie à quatre heures et demie du matin, le 27 septembre. Il décède un quart d’heure après, assis sur sa chaise.