Au mois d’août 2019, dans diverses parties du monde, les media portèrent à la connaissance du public l’immense incendie qui ravagea 29.944 km² (l’équivalent de 4,2 millions de terrains de football) au nord et au centre ouest du Brésil, touchant en même temps la Bolivie, l’Uruguay et l’Argentine.
Le non respect des politiques environnementales par les autorités brésiliennes actuelles – preuve que l’environnement n’est une priorité ni pour le présent ni pour le futur, malgré les discours de dénégation du Président et de ses ministres –apparaît comme l’un des défis contemporains majeurs, non seulement pour l’environnementalisme, mais aussi au regard de la connaissance scientifique chaque jour plus dépréciée par les impressions et les croyances.
Sur l’ensemble de la planète, des conditions défavorables créent une situation d’urgence qui exige une réflexion et un changement de paradigme socio-environnemental pour un nombre infini de ressources. Aussi la question essentielle qui se pose est de savoir s’il existe réellement une crise socio-environnementale ou si notre existence, elle-même, repose sur une crise du modèle de développement capitaliste?
Cette considération invite les environnementalistes, philosophes, ingénieurs, architectes, enseignants et professionnels de toutes disciplines à mettre l’accent sur la construction d’autres modèles de vie et de relation à l’Autre sur les plans politique, social, écologique et économique, tout en respectant les différences et les besoins de chacun et en ayant bien conscience de la responsabilité qui incombe à chacun d’entre nous du droit d’exister pour tout un chacun.
Ce 7° numéro de la revue TraHs a pour objectif l’analyse et la compréhension des différentes formes que prennent les défis contemporains lorsqu’il s’agit de l’environnement et du respect des droits de la nature dans différents pays.