Femmes rapaillées de Mathieu Leyrat à la Bibliothèque du Campus de Brive


Femmes rapaillées
Début:
7 novembre 2018, 12 h 00 min

Fin:
1 décembre 2018, 18 h 00 min


Catégories:
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Exposition « Femmes rapaillées » de Mathieu LEYRAT du 6 novembre au 1er décembre à la bibliothèque du Campus.

Jeune artiste-peintre d’origine corrézienne, Mathieu Leyrat expose ses œuvres depuis dix ans, tout en officiant en parallèle comme conférencier en Histoire de l’Art à la Cour des Arts ou encore à l’association Fragments depuis la rentrée 2017.

L’exposition « Femmes rapaillées » a été présentée pour la première fois à la galerie du Trech en avril 2018. Elle offre des portraits de femmes librement inspirés d’un recueil de poésie québécoise uniquement rédigé par des écrivaines qui interrogent sur ce qu’est être une femme libre aujourd’hui.

Dépliant de l’exposition de Mathieu Leyrat

 

Mots de l’artiste :

Exposition « Femmes rapaillées »

d’après l’ouvrage d’Isabelle Duval & Ouanessa Younsifemmes-rapaillées

Gaston Miron, figure majeure de la littérature québécoise, publie en 1970 L’homme rapaillé, un recueil de poésies qui nous entraîne dans les méandres d’une société québécoise en souffrance et mets des mots sur le malaise politico-linguistique de tout une société, et dans un même élan, nous invite au voyage intérieur par la profondeur de ses écrits. C’est un texte qui gagne en richesse à chaque relecture. Je le redécouvre justement en 2017 et apprends l’existence de Femmes rapaillées, un recueil composé par quarante et une poétesses québécoises d’origines, de sensibilités et de générations différentes, qui, se positionnent dans l’opposition, l’adéquation ou bien la continuité du poète. Le premier poème de Miron marque l’arrivée, la naissance : « je ne suis pas revenu pour revenir / je suis arrivé à ce qui commence » ; presque cinquante ans après, ce groupe de femmes poursuit cette idée d’arrivée et s’interroge sur ce qu’est être une femme libre aujourd’hui ? Tour à tour intimistes ou résolument engagées, ces auteures « sont à la fois colère, espoir, amour, guérison, indignation, fierté… »1.

Dans cette même idée, j’ai souhaité composer mon propre groupe de portraits peints de femmes rapaillées, rassemblées, regroupées, d’horizons et d’époques distinctes, artistes, écrivaines ou encore actrices… qui interrogent à leur manière, par leurs textes, leurs films, leurs engagements, ce qu’est être une femme libre aujourd’hui. Elles parlent aujourd’hui d’une voix multiple, scandant : « Me voici pluriel. Nous. »2

LEYRAT Mathieu

  1. Isabelle Duval
  2. « Pour dire nous voici », in Femmes rapaillées, Denise Desautels