Clément Potier

Clément Potier

Interrogé lors de la cérémonie de remise des diplômes de doctorat 2017, il revient sur son parcours de doctorant à XLIM

Clément Potier : « L’université de Limoges et ses professeur.e.s sont reconnu.e.s à l’international »

Clément Potier a réalisé sa thèse financée grâce à une bourse CIFRE au sein du laboratoire XLIM et de l’entreprise Thales.

D’où venez-vous ?

J’ai fait un diplôme d’ingénieur et en parallèle un master recherche sur les systèmes embarqués, à Lyon. A la suite de ces formations, j’ai réalisé un stage de fin d’études chez Thales Systèmes Aéroportés qui développe notamment l’électronique équipant les radars des Rafales, dans la région parisienne. Les personnes de ce milieu m’ont aiguillé sur Thales Recherche et Technologies (TRT) qui proposait une thèse sur les amplificateurs de puissance à haute fréquence. Le sujet m’intéressait beaucoup et je me suis lancé dans l’aventure ! C’était une thèse en partenariat avec XLIM.

Sur quoi avez-vous travaillé ?

Sur de l’électronique pour l’amplification de puissance RF. Cela peut être pour des applications radar ou de télécommunication, que ce soit militaire ou civil. L’équipe dont je faisais partie se chargeait de créer de nouveaux transistors, de nouveaux alliages semi-conducteurs qui pourront permettre de faire des composants plus robustes et pouvant délivrer beaucoup plus de puissance que la technologie actuelle.

Comment s’est déroulée votre thèse ?

Elle s’est déroulée en 2 phases. La première partie de ma thèse concernait la compréhension des phénomènes du transistor lui-même, qu’il fallait caractériser de diverses façons pour pouvoir ressortir son potentiel. Cela s’est fait au laboratoire XLIM. La deuxième phase de ma thèse s’est déroulée dans l’entreprise. J’ai travaillé sur des étapes de conception de circuit. J’ai soutenu ma thèse en février 2016. J’ai eu la chance d’être embauché juste en amont, en janvier 2016, chez Thales TRT. Cela va faire un peu plus d’un an que je continue sur ces travaux.

Que vous a apporté cette expérience ?

Dans la thèse, il y a une grande partie d’autonomie, surtout dans un groupe assez grand comme Thales. Mais il y a également des experts, que ce soit chez Thales ou chez XLIM qui nous guident. Ce relationnel-là, scientifiquement parlant, était très enrichissant.

Quel regard portez-vous sur l’Université de Limoges ?

L’Université de Limoges et ses professeur.e.s sont reconnu.e.s à l’international. J’ai été bien accueilli. Les professeur.e.s étaient toujours là et assez disponibles.

Quel conseil donneriez-vous à un étudiant qui souhaiterait s’engager dans une thèse ?

De bien réfléchir car il y aura des passages difficiles, notamment au moment de la rédaction. Il faudra être patient et avoir une réelle volonté d’aller jusqu’au bout, de s’investir pleinement dans ce projet

Propos recueillis par Diane Daïan