Transfert de technologie réussi entre l’université et Carcidiag Biotechnologies

La start-up CARCIDIAG BIOTECHNOLOGIES, nouvellement installée à Guéret en Creuse et la SATT Grand Centre ont signé mardi 16 mai 2017 un accord de licence exclusive, pour l’exploitation d’une technologie de diagnostic précoce des cellules cancéreuses issue de l’Université de Limoges, concrétisant ainsi la collaboration et le transfert de valeur ajoutée entre la recherche publique […]

La start-up CARCIDIAG BIOTECHNOLOGIES, nouvellement installée à Guéret en Creuse et la SATT Grand Centre ont signé mardi 16 mai 2017 un accord de licence exclusive, pour l’exploitation d’une technologie de diagnostic précoce des cellules cancéreuses issue de l’Université de Limoges, concrétisant ainsi la collaboration et le transfert de valeur ajoutée entre la recherche publique et le secteur industriel.

Passage de relais réussi entre l’équipe de recherche du Professeur Marie-Odile Jauberteau du laboratoire Homéostasie Cellulaire et Pathologies de l’Université de Limoges (HCP – EA 3842 ) et la société Carcidiag Biotechnologies. Vincent Carré, Président de Carcidiag Biotechnologies et Daniel Burtin, Président de la SATT Grand-Centre ont signé cet accord mardi dernier en présence d’Éric Correia, Président de l’agglomération du Grand Guéret.

Cette start-up, accueillie en pépinière au Pôle Santé et Domotique par l’agglomération du Grand Guéret, a pour objectif de développer un outil diagnostique, rapide, sensible, spécifique et innovant pour la mise en évidence des cellules précancéreuses en prévention des cancérogénèses touchant la sphère ORL (langue, pharynx, muqueuse buccale) ainsi que la zone colorectale. Cet outil doit apporter une aide aux cliniciens et constituer également un progrès significatif dans la caractérisation des différents stades du cancer.

L’investissement de la SATT Grand Centre a permis d’assurer le dépôt de deux brevets pour le compte de l’Université de Limoges et de confirmer l’efficacité du kit de diagnostic par une étude clinique rétrospective menée sur une cohorte de plus de cent patients du CHU de Limoges.