Cristiano Palego

Cristiano Palego a soutenu sa thèse en 2007 à XLIM. Il est professeur associé à l’Université de Bangor au Royaume Uni.

Il sera le correspondant du projet SUMCASTEC pour l’Université de Bangor et travaillera sur des aspects exposition des cellules aux rayonnements électromagnétiques et donc à leur stimulation, en partenariat avec l’équipe BioEM d’XLIM.

Comment êtes-vous entré dans le projet ? Est-ce votre première participation à un projet européen ?

J’ai effectué mon doctorat à XLIM et j’ai toujours gardé des contacts avec le laboratoire. Je connais donc bien leurs activités de recherche.

Sur cette base, j’avais engagé des discussions avec Arnaud Pothier courant 2014 et j’ai été le meneur du premier projet déposé en octobre 2014. Faisant suite à un premier refus de financement, sur la base des critiques constructives de la Commission Européenne, le projet a ensuite évolué avec notamment l’entrée de nouveaux partenaires. XLIM a ensuite sollicité la Région Limousin via le dispositif Eliare pour obtenir un financement qui nous a permis de faire appel à un cabinet de consultants spécialisé dans le montage de projets européens. C’est finalement ce troisième dépôt en mai 2016 qui a été retenu.

Je suis déjà investi dans d’autres projets européens, mais de moindre envergure.

Sur quoi portent vos travaux de recherche ?

Mon laboratoire travaille sur plusieurs sujets de recherche, mais c’est sur l’aspect systèmes électromagnétiques et optiques pour la caractérisation et la stimulation de cellules biologiques que je vais collaborer dans le projet SUMCASTEC.

Quels sont les aspects que vous développerez dans le projet SUMCASTEC ?

Je vais m’intéresser au système d’exposition des cellules aux rayonnements électromagnétiques et à l’imagerie des cellules exposées à l’échelle sub-micrométrique.

Nous travaillerons à concevoir des dispositifs innovants extrêmement miniaturisés et intégrés pour la première fois sur une technologie de composants semi-conducteurs hautement performants. Des dispositifs capables de traiter les cellules préparées et sélectionnées par nos partenaires biologistes, que nous éprouverons, qualifierons et validerons avec eux.

Le challenge sera de mettre en place les technologies permettant l’analyse des cellules à la fois électriques et optiques. Nous voulons créer des systèmes miniatures, implémentés sur puce électronique et capables d’induire, sur les cellules que nous allons cibler, une réponse bioélectrique recherchée par exposition à des ondes électromagnétiques spécifiques.

Quel est l’objectif de votre participation ?

Le but à plus long terme est de contribuer à faire progresser la recherche sur les problématiques du cancer du cerveau et d’aider à améliorer l’efficacité des traitements existants.

Qu’espérez-vous de cette collaboration ?

Cette collaboration permettra de mettre en commun les compétences de scientifiques de divers horizons et d’adresser un défi scientifique à l’interface de différentes disciplines.

L’avancée des recherches sur le cancer du cerveau me tient aussi beaucoup à cœur pour des raisons familiales. C’est donc aussi pour moi un objectif personnel.