Hussein Al-Akhrass : prix du public du concours Ma Thèse en 180 s

Hussein Al-Akhrass est en deuxième année de thèse à la Faculté de Médecine de l’Université de Limoges. Il a reçu le prix du public lors de la finale COMUE Léonard de Vinci du concours Ma Thèse en 180s, le 26 avril à l’Université de Limoges. Quel est l’objet de votre thèse ? Je travaille sur […]

Hussein Al-Akhrass est en deuxième année de thèse au laboratoire d’Homéostasie cellulaire et pathologies de l’Université de Limoges. Il a reçu le prix du public lors de la finale COMUE Léonard de Vinci du concours Ma Thèse en 180s, le 26 avril à l’Université de Limoges.
 Quel est l’objet de votre thèse ?

Je travaille sur le rôle des exosomes dans la résistance à la chimiothérapie ciblée dans le cancer bronchique non à petites cellules au sein du laboratoire Homéostasie Cellulaire et Pathologique de l’Université de Limoges.
Je cherche des marqueurs de résistance au traitement anti-cancéreux, notamment par rapport à des micros vésicules circulant dans le sang. Ce sont des exosomes que j’appelle des messagers. Nous avons découvert un exosome qui est corrélé à une résistance à la chimiothérapie ciblée dans le cadre du cancer bronchique.
J’étudie le fonctionnement de cet exosome pour savoir comment l’inhiber et contrer ainsi les récidives.

Quel effet cela vous fait d’avoir remporté le prix du public ?

C’est un honneur et une véritable joie. J’ai pu créer une certaine intimité et le voir dans les yeux des gens lorsque j’étais en train de présenter.

Comment vous êtes-vous préparé ?

Il faut d’abord choisir une illustration pertinente. Étant fasciné par la mythologie grecque, j’ai choisi Hermès pour illustrer les exosomes, ces messagers entre deux mondes différents. Ensuite, il y a le texte à écrire et la gestuelle. Chaque regard compte, chaque mouvement. J’ai été coaché par Maguie Rousselle de l’Université de Limoges, par mes encadrants, par un post-doctorant qui travaille au laboratoire. Je tiens vraiment à remercier toute l’équipe.

Que retirez-vous de cette expérience ?

Dorénavant, je ne présenterai plus jamais ma recherche de la même manière. J’ai l’impression d’être plus à l’aise pour transmettre et communiquer avec les autres, surtout avec ceux qui ne sont pas spécialistes du domaine. Cela va me servir pour ma soutenance de thèse, pour les congrès nationaux et internationaux. C’est très enrichissant.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Je souhaite finir ma thèse avec une publication scientifique de haut niveau. Puis faire une mobilité en post-doc et envisager un poste stable dans la recherche. Je me sens vraiment chez moi dans un laboratoire.

Quel regard portez-vous sur l’Université de Limoges ?

Je suis vraiment reconnaissant de l’Université de Limoges. Elle m’a appris beaucoup de choses. Il y a une ambiance très chaleureuse, notamment entre collègues. Notre thématique de recherche est émergente, elle est originale et c’est pour cela que je suis venu de Nice à Limoges. Les exosomes représentent une thématique innovante et cela va me permettre d’avoir un super dossier pour intégrer un grand laboratoire après ma thèse.

Quel conseil donneriez-vous à un étudiant qui souhaiterait faire une thèse ?

Il faut savoir dormir avec le problème. Il faut être organisé, passionné et ne pas se faire avoir par le stress.

Propos recueillis par Diane Daïan

> Retrouvez Hussein Al-Akhrass  dans le reportage de TF1 diffusé le 26 avril 2016