Récits des TVL

DILEMME BEAUCOUP 2006-01-01

Certains pensent que l'été est la saison du vol libre, plus particulièrement le mois d'août. Est-ce parce que le Doute plane ? Il a une finesse colossale.
J'ai un Doute. Même si rien ne permet de dire qu'il s'agit du meilleur matériel, le Doute préserve parfois une alternative, ce qui est souvent une sécurité dans la combe.

Des combes aux sommets, il n'y a qu'un pas, sans nul doute, mais un pas de géant G, dans une montagne nain B de mystère.

Au départ, il faut faire un choix. Sinon on déchoit. Une fois que les dès sont jetés - dés-chus- il faut s'y tenir. C'est plus facile avec une poignée de frein qui ralentit la chute sans faire de bruit.

J'ai un Doute, c'est bien. Mais une équipe est préférable. A deux déjà vous ferez mieux que les 3 suisses. Si l'un s'effondre, le Doute persiste.

Et quand il finit par dépasser son taux de chute et de cholestérol, et que vous en avez raz le bol, il suffit de le mettre sur cale de radoub, pour lui gratter un peu le nez.
Si vous perdez le nez (Gus), et tant pis, tirez la ficelle, et toupie. Oh la la ! Tout tourne. Je pars en tire-bouchon, les mots me manquent. Mega fun et métaphores niquées. A vue de nez, c'est vol-tige et c'est sur Mars. Un manche. On ne me la fait pas. Vénus. Callypige rien du tout. Grande descente. Déchirure et dégâts des arbres. Euros Center. Ah les femmes !

Un moment, j'ai perdu la boule. Je suis devenu maboul. Mais bon, ça roule. Vole libre des maux. Maintenant, je ne veux plus me prendre la tête en bas et l'estomac dans les talons.

Je vole l'hiver pour garder la tête froide, les pieds gelés, j'ai l'air statique dans un vent dynamique. Je ne suis plus à un paradoxe près. Une para-dose suffit. Fermeture et fin. Entre les deux mon coeur s'en balance. Bon signe ?


Pascal Legrand

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