dans l’histoire du voyage

Sous la direction de Albrecht Burkardt en collaboration avec Vincent Cousseau

Une longue tradition assimile le voyage au dépaysement et à une « expérience de l’autre » dont l’authenticité repose avant tout sur le voyageur lui-même, peint en agent primordial de la médiation entre les cultures.

Dans bien des situations, pourtant, le voyageur doit recourir à des intermédiaires – instances, personnes, objets – qui lui permettent d’approcher le monde étranger qui l’entoure pour en extraire le sens.

Les contributions réunies dans ce livre analysent, à travers tout un ensemble de constellations historiques qui s’étendent de l’antiquité jusqu’au XXe siècle, le rôle de ces éléments médiateurs, autrement dit les formes, informelles ou institutionnalisées, d’une « réduction de l’inconnu ».

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