PONCTION LOMBAIRE, p1
TRACTION CERVICALE, p2
TRACHÉOTOMIE, p3
HÉMATOME SOUS DURAL CHRONIQUE, p4
DÉRIVATION VENTRICULAIRE EXTERNE, p5
DÉRIVATION VENTRICULO-PÉRITONÉALE, p6
HERNIE DISCALE LOMBAIRE, p7
LAMINECTOMIE, p8
OSTÉOSYNTHÈSE LOMBAIRE, p9
RACHIS CERVICAL : abord antéro-latéral, p10
VOLET FRONTO TEMPORAL “PTÉRIONAL”, p11
ABORD DE LA FOSSE CÉRÉBRALE POSTÉRIEURE PAR VOIE POSTÉRIEURE, p12
PRINCIPE DE LA STÉRÉOTAXIE, p13
PRINCIPAUX ABORDS, p14
DÉRIVATION VENTRICULO-PÉRITONÉALE
Faire la veille et avant l’intervention un shampoing (povidone iodine ou chlorhexidine)
Intervention à pratiquer en première position le matin
Le personnel de la salle d’opération doit être réduit à 4 personnes : le chirurgien assisté d’un seul aide, un anesthésiste et un(e) infirmier(e) de bloc opératoire. .
- Antibioprophylaxie : au moment de l’induction (antibiotique à visée antistaphylococcique).
- Installation du malade : décubitus dorsal, tête tournée vers la droite ou la gauche, mastoïde au "zénith", région cervicale dégagée.
- Tonte à minima - 1 cm- du champ opératoire.
- Tracé des incisions cutanées.
- Drapping.
- Incision cutanée arciforme pariéto-occipitale ou frontale.
- Incision cutanée abdominale.
- Hémostase. Bordure cutanée.
- Trou de trépan.
- ”Tunnélisation” sous cutanée abdomino-thoraco-cervico- crânienne à l’aide d’un guide (Salmon).
- Préparation du lit de la valve dans la région sous cutanée rétromastoïdienne.
- Changement de gants
- Mise en place du cathéter d’aval, en le glissant sous la peau
- puis de la valve (type), dans la région rétromastoïdienne.
- Coagulation puis incision de la dure-mère.
- Introduction dans le ventricule latéral droit (ou gauche) :
- d’un drain ventriculaire (coudé, droit) de 3, 5, 6... cm.
- avec ou sans réservoir
- coloration du LCS : eau de roche, hémorragique,....
- pression du LCS : haute, normale, basse
- prélèvement pour les laboratoires.
- Connexion avec la valve et vérification de la solidité du nœud ;
rotation du nœud vers la voûte fin d’éviter qu’elle pointe sous la peau.
- Abord de la cavité péritonéale :
- incision de l’aponévrose du grand droit, dissociation des fibres musculaires puis incision du péritoine
- ou introduction à l’aide du trocard de Raimondi.
- Introduction du drain dans la cavité péritonéale à droite (gauche), en précisant la longueur du drain (20, 25 cm, ...)
- Fermeture du péritoine au fil non résorbable OOO.
- Fermeture des différentes incisions cutanées au nylon OO.
Indiquer la survenue d’incidents per-opératoires et la durée de l’intervention.
Un traitement anticomitial post opératoire n’est pas nécessaire.
COMPLICATIONS
. Infectieuses . Elles varient acuellement entre 0,3 (Choux) et 3% : infection cutanée, méningite, méningoventriculite, péritonite impliquant l’ablation du matériel avec pose temporaire d’une dérivation externe. Le staphylocoque épidermis et auréus sont les germes responsables dans 80 % des cas ; endocardite, néphrite, septicémie après une dérivation ventriculo-atriale (DVA).
. Mécanique : obstruction du drain ventriculaire ou péritonéal ; déconnexion du cathéter (péritonéal, ventriculaire) ; drain ventriculaire ou péritonéal trop court ; drainage insuffisant ou hyperdrainage pouvant entrainer dans ce dernier cas :
. des ventricules fentes ou "slits ventricules" se manifestant par des céphalées, des troubles de la conscience, voire un coma imposant la modification de la valve,
. crâniosténose (rare).
. Hémorragique : hématome intraparenchymateux sur le trajet du cathéter ; sous dural, par un drainage rapide chez les hydrocéphalies importantes, prévenue par un repos en décubitus strict pendant 48 h obligeant parfois à un changement de valve ou à son ablation ; thrombose jugulaire (DVA).
. Digestive : pseudo-kystes péritonéaux , perforation d’organes, migration rectale, le cathéter distal dans ce cas devra être oté en aval.
. Génitale : hydrocèle, demandant une ligature du cordon.
Mauvaise position du cathéter intra crânien ou péritonéal (perforation d’organe).
. Syndrome du 4 ème ventricule exclu lié à une sténose de l’aqueduc de Sylvius I ou II aire, associée à une fibrose arachnoïdienne de la fosse postérieure, nécessitant une dérivation du kyste.
. “Shunt dependance”.
Il ne s’agit pas d’une intervention “banale”.Toutes ces complications impliquent qu’une RIGUEUR stricte et permanente doit être de règle au cours des différentes étapes de la procédure.