Sémir Badir, Les pratiques discursives du savoir. Le cas sémiotique, Limoges, Lambert-Lucas, 2022, 312 p.

Alain Perusset

Université de Warwick

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Texte intégral

Depuis maintenant quelque 20 ans, Sémir Badir est un des spécialistes de notre domaine qui œuvre le plus à la conceptualisation de l’appareil sémiotique contemporain. Aux côtés des greimassiens de la première heure, comme Fontanille, Landowski, Rastier, Bertrand et jusqu’à récemment Zilberberg – pour ne citer qu’eux –, Badir a su trouver sa place dans le paysage sémiotique francophone et plus largement latin, avec une influence particulière au Brésil. C’est ainsi que depuis le milieu des années 1990, Sémir Badir s’est construit un ethos de critique avisé de la sémiotique (post)structurale et plus généralement de son épistémologie, comme l’attestent son ouvrage de 2014 sur la glossématique de Hjelmslev et aujourd’hui son livre sur les « pratiques discursives du savoir sémiotique », où Saussure et Barthes sont, tour à tour, convoqués pour étayer l’argumentaire.

Une introduction qui vaut le détour

Les pratiques discursives du savoir, sous-titré Le cas sémiotique, s’ouvre sur une introduction particulièrement longue (de près de 50 pages) qui aurait pu, à notre sens, faire office de premier chapitre dans la mesure où Badir entre déjà dans la discussion polémique et théorique. Néanmoins, nous comprenons que si l’auteur n’a pas voulu faire de cette partie un « vrai » chapitre, c’est parce que dans cette introduction il ne parle pas encore de sémiotique ; il s’attache seulement, avec précision et méthode, à poser les bases conceptuelles de son projet, en définissant notamment ce qu’est une pratique, un discours et un savoir.

Aussi cette introduction a-t-elle ceci d’intéressant qu’elle pourrait être d’usage pour tout épistémologue des sciences. En effet, Badir y développe un commentaire approfondi sur le travail de réflexivité qu’un chercheur peut opérer sur sa propre discipline. Dans cette perspective, il préconise de distinguer trois types de discours qu’on pense souvent être similaires et interchangeables : les discours critiques, les discours épistémiques et les discours épistémologiques.

En l’occurrence, Badir s’intéresse à ces discours pour situer son propos et revendiquer la nature de son travail qui est, comme il l’énonce, épistémologique – « à fonction de compte-rendu » (26). Ceci clarifié, l’auteur propose ensuite une typologie des discours épistémologiques articulée autour des deux variables suivantes :

  • la variable des discours épistémologiques « destinés à un public spécialisé » ou « adressés à un large public » ;

  • la variable des discours épistémologiques de type « commentaires (externes au discours-objet) » ou de type « manifestations réflexives (rendant compte d’un discours d’une façon interne) ».

Par le truchement de ces deux variables, sont alors institués quatre types de discours épistémologiques : a) l’exégèse ésotérique (la critique universitaire), b) l’exégèse exotérique (la critique journalistique), c) l’eiségèse – comme il l’appelle – ésotérique (les notes personnelles) », enfin d) l’eiségèse exotérique (l’essai littéraire).

De façon remarquable, Badir fait donc de la sémiotique – avec des catégorisations quaternaires – pour se préparer à parler de sémiotique. Cette manière de faire mérite en l’espèce d’être soulignée, car elle révèle un plan parfaitement préparé et ciselé. En effet, dans cette introduction – comme dans le reste du livre – tout est pensé et développé pour préparer les thèses ultérieurement défendues. L’idée est donc ici de poser les bases de la discussion pour atteindre l’objectif annoncé de l’ouvrage, à savoir « rendre compte de la sémiotique en montrant les spécificités de son discours, en manifestant la fabrique discursive des objets et concepts sémiotiques » (33).

Pour résumer, cette introduction, bien que longue, a un sens : elle permet à Badir d’expliquer la nature même de son entreprise qui est d’ordre épistémologique, et plus particulièrement « eiségétique et exotérique ». En termes plus triviaux, l’ouvrage de Badir vise à rendre compte des pensées personnelles de l’auteur sur les pratiques discursives du savoir sémiotique, et ce, pour un public large… en tout cas, un public large dans le cercle restreint des sémioticiens.

La sémiotique, intrinsèquement interdisciplinaire

Pour saisir la sémiotique comme pratique discursive, Badir estime que quatre grands « gestes épistémiques » doivent être analysés : la « disciplinarisation », la « territorialisation », la « constitution-programmation », enfin la « textualisation-exemplification » (48). C’est sur la base de ces quatre grands gestes que Badir fonde et articule les quatre chapitres de son ouvrage dont les titres en sont l’évocation plus ou moins explicite : « Sémiotique indisciplinée » (chapitre 1), « À l’image de Roland Barthes » (chapitre 2), « Le projet sémiotique » (chapitre 3), « Le discours sémiotique » (chapitre 4).

Dans le premier chapitre, Badir commence par rappeler que la disciplinarisation d’un savoir naît de « gestes discursifs » et que dans le cadre de la sémiotique, c’est bien Saussure, avec sa théorie du signe, qui a pour ainsi dire accompli cet acte fondateur en énonçant explicitement le souhait de fonder pour l’avenir une « science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale » (52). À cette occasion, Badir ouvre un aparté pour discuter la sémiotique de Peirce, et notamment pour faire remarquer que celle-ci a été, dès le départ, une discipline à visée normative, avec « des lois universelles » (63), à l’inverse du projet saussurien qui, lui, a été voulu – et est resté – résolument descriptif. Puis, en opérant une analyse comparative des termes sémiologie et sémiotique, Badir finit par relever qu’avec la sémiotique-sémiologie saussurienne naît véritablement, pour « les études descriptives, une théorie critique » (67).

Ceci mis au point, et fidèle à son plan rigoureux, Badir s’arrête ensuite sur quatre concepts qu’il emprunte à Kant : ceux de « champ », de « territoire », de « domaine » et de « domicile ». À nouveau, les clarifications apportées sont bienvenues, car pour la majorité des chercheurs, dont nous faisons partie, ces termes valent souvent comme synonymes, alors même que la saisie de leurs subtiles différences permet d’enrichir les analyses. Mais surtout, au-delà de leurs valeurs pédagogiques, ces précisions définitoires servent à spécifier les territoires, domaines, champs et domiciliations de la sémiotique pour situer son projet au sein des sciences, et finalement comme un projet « intrinsèquement interdisciplinaire » dont la « pratique épistémique ne peut que demeurer indisciplinée, auto-indisciplinée » (75). Dans cette perspective, Badir considère le rôle de la sémiotique comme similaire à celui d’autres disciplines interdisciplinaires telles les mathématiques, la phénoménologie, la philosophie et les Cultural Studies (101-103) – position et propositions qui ne sont pas sans rappeler celles partagées par Jacques Fontanille dans un entretien avec Amir Biglari, en 2014.

Barthes, parangon des sémioticiens

Dans le deuxième chapitre consacré à la territorialisation de la sémiotique, Badir revient sur une observation développée au chapitre précédent, à savoir que, chez Saussure,

la sémiotique s’y nomme sémiologie, de sorte que le geste inaugural saussurien ne saurait, à tout le moins, être tenu pour suffisant à l’institution disciplinaire de la sémiotique. Il faudrait attendre d’autres gestes discursifs pour que la discipline soit pleinement identifiable. La disciplinarisation de la sémiotique serait ainsi prise dans un temps historique. (74)

En effet, avec le geste inaugural de disciplinarisation, Badir reconnaît indispensable l’effectuation d’un autre geste, celui de personnification. C’est-à-dire qu’une discipline a besoin d’être incarnée et de revêtir en ce sens une « fonction actantielle » (111). Mais attention, comme l’avertit Badir aussitôt, il faut que ce geste discursif soit non seulement celui de quelqu’un, mais aussi d’un rôle. En l’occurrence, ce quelqu’un, c’est Barthes, et ce rôle, c’est celui du « Sémioticien » – terme à entendre indifféremment comme sémioticien-sémiologue. Plus exactement, à travers la figure de Roland Barthes, Badir veut nous montrer comment le chercheur sémioticien vient de façon presque inhérente à trancher dans le monde académique jusqu’à devenir inexorablement et indéfectiblement aussi bien hétérodoxe qu’inclassable.

Sans entrer dans le détail, ce sont en tout cas de belles pages de la carrière et de la vie de Barthes que Badir nous offre, lesquelles débouchent sur la conclusion que Barthes a bien fait œuvre de pionnier pour la sémiotique en inaugurant une critique du savoir académique en général et en mettant en scène cette critique au travers de son panache tout singulier ; en termes sémiotiques, au travers de sa forme de vie unique.

À la conquête du monde

Ne déviant pas de son plan, Badir ouvre un nouveau chapitre en s’intéressant cette fois-ci au geste de programmation, défini comme « geste discursif relevant de la représentation d’un projet épistémique », soit un geste permettant à la sémiotique « l’ouverture de son domaine et la problématisation de son champ » (157). En fait, ce troisième chapitre nous offre une clé pour saisir le fil rouge de l’ouvrage, finalement tout chronologique, puisque, après nous avoir présenté la disciplinarisation de la sémiotique avec Saussure (le père fondateur) et illustré sa territorialisation avec Barthes (sa figure de proue), voici que Badir nous rapporte la façon dont la discipline en est venue à être diffusée et institutionnalisée aux quatre coins du monde à partir de la fin des années 1960.

Dans le détail, Badir nous rappelle que c’est d’abord dans le secteur de la publicité et des médias que la sémiotique est parvenue à faire ses preuves et à se distinguer ; notamment, grâce à Barthes, avec ses Mythologies (1957), son Système de la mode (1967) et sa fameuse analyse Panzani dans Communications (1964), mais aussi grâce à Christian Metz qui, avec ses études sur le cinéma, a réussi, comme peu de sémioticiens francophones, à occuper une place de choix dans la discussion théorique anglo-saxonne. Par la suite, le propos s’ouvre plus généralement sur l’institutionnalisation de la discipline avec le premier congrès de l’Association Internationale de Sémiotique, qui s’était tenu à Milan en 1974, et la constitution de nouveaux « langages » sémiotiques pour l’analyse des romans, de l’architecture et de la musique, entre autres territoires.

Dans ces pages, on notera le rôle déterminant que Badir reconnaît à l’École de Paris dans ce travail de territorialisation, et ceci nous amène à nous demander si Badir s’identifie avec cette École, lui dont les spécialisations sont à la croisée de la sémiotique, de la linguistique et de la rhétorique, mais qui à notre connaissance n’a jamais vraiment revendiqué cette filiation, alors qu’il l’a fait avec l’épistémè du Groupe µ. Peut-être, à l’instar de son maître à penser, Herman Parret, Sémir Badir se voit-il plutôt comme un compagnon de route que comme un membre à part entière de cette École.

En laissant de côté cette interrogation, on relèvera en tout cas que Badir reconnaît bien que c’est grâce au structuralisme que l’École de Paris est parvenue à se forger un « caractère à la fois centralisateur et internationaliste » (163). En effet, dans les termes qu’il emploie, « le structuralisme s’est offert comme moyen de cohérence pour la théorisation et la conceptualisation méthodologique de la sémiotique et a rendu possible, sous une forme relativement homogène – tendanciellement homogène – l’institution de son projet épistémique parmi les savoirs », permettant dès lors à « certains sémioticiens d’occuper des fonctions prestigieuses [bien que] marginales dans l’institution académique » (166).

Enfin, Badir termine sa revue du programme sémiotique en problématisant l’objet même de la sémiotique. Il rappelle à cet égard que le « texte » a d’abord constitué cet objet et que cela n’a pas été sans conséquence pour le positionnement de la sémiotique au sein des sciences humaines, puisque cet objet de prédilection a conduit la sémiotique à tenir une position instable et floue entre la linguistique et les études littéraires – ce qui s’avère encore être le cas aujourd’hui.

Quoi qu’il en soit, Badir finit par souligner que la sémiotique a tout de même su se renouveler au tournant des années 2000, lorsqu’elle est passée du « texte » aux « pratiques » – évolution qui s’est faite naturellement, mais qui aujourd’hui l’amène à « mordre » sur d’autres disciplines, parmi lesquelles la sociologie.

Les objets empiriques que [le projet sémiotique] étudie sont les manifestations matérielles d’une pratique. Des textes, donc, mais des textes qu’on ne peut désolidariser des pratiques de production, de réception et d’interprétation. Des images, mais des images dont le statut se fixe dans une pratique culturelle. (176)

En lien avec ce nouveau paradigme des « pratiques », on regrettera tout de même deux choses. Premièrement, que le propos soit assez peu développé. En effet, force est de constater que dans ces pages Badir ne s’intéresse que très peu, voire pas du tout, à la sémiotique du XXIe siècle. C’est assez dommage, même si compréhensible, dans la mesure où la chronique du tournant socio-anthropologique des années 2000 et 2010 aurait peut-être exigé un développement trop long. Dans tous les cas, et c’est le second regret, on notera aussi l’absence – flagrante – de référence aux théories de Fontanille sur les niveaux de pertinence du plan de l’expression (2008), et de Landowski sur la socio-sémiotique et les régimes de sens et d’interaction (2004, 2005). C’est une absence qui en effet interpelle : est-ce un oubli ? mais cela nous surprendrait… Et si ce n’est pas un oubli, alors pourquoi ce silence ? Des désaccords ou une absence d’affinités théoriques ? Nous nous garderons bien de donner une réponse ; il nous semble néanmoins qu’il aurait été bienvenu d’évoquer ces conceptualisations qui sont devenues une référence pour la majorité des sémioticiens contemporains ou qui, en tout cas, sont connues de tous.

Des carrés et des prétextes

Le dernier chapitre est sans doute celui qui nourrira chez le lecteur le plus d’attentes. En effet, en feuilletant l’ouvrage, on découvre que cette partie fait la part belle aux graphiques de la sémiotique, avec de nombreux carrés sémiotiques. C’est donc avec curiosité que le lecteur entamera sa lecture, scandée en deux temps : un temps consacré aux « outils » propres à la sémiotique, un second aux « exemples » que celle-ci utilise.

En ce qui concerne les outils de la sémiotique, Badir nous offre une analyse approfondie, à la fois historique et technique, du carré sémiotique. Cette étude est fort intéressante car, en plus de montrer l’heuristique du modèle, elle nous rappelle comment, au fil des ans, le carré est venu à être affiné, puis modifié, enfin transformé en schéma tensif par Zilberberg. En outre, ce qui est appréciable, c’est que ces pages sont agrémentées de passages très instructifs sur des questions souvent laissées en suspens, telles que le sens à donner à la relation d’implication du carré.

Enfin, concernant les exemples de la sémiotique, Badir met en exergue un point tout à fait central, mais guère conscientisé par les sémioticiens : il note que les exemples pris par ces derniers dans leurs analyses sont tendanciellement des prétextes. C’est-à-dire que ce qui semble avant tout intéresser les sémioticiens est d’enrichir l’appareil conceptuel de la discipline, et que la meilleure connaissance du corpus ou du terrain étudié est donc davantage un corollaire de cet objectif qu’une fin en soi.

Conclusion

Les pratiques discursives du savoir est un livre qui indéniablement vaut le détour pour son contenu, mais également pour la qualité et la fluidité de la plume de Badir. Certes, quelques passages, notamment dans l’introduction, s’avéreront assez tendus et complexes, mais dans son ensemble l’ouvrage reste totalement accessible et mériterait même d’être mis entre les mains de jeunes sémioticiens et de chercheurs peu au fait de la discipline ou ayant encore aujourd’hui des a priori sur elle.

Cela étant dit, nous aimerions conclure en touchant un point qui nous a laissé sur notre faim : le fait que Badir finalement nous propose une synthèse, sans offrir de véritables nouvelles propositions théoriques ou méthodologiques. Certes, il nous annonce bien, dans l’introduction, à quoi nous en tenir – que le livre sera un compte-rendu critique –, mais il demeure qu’avec lui on a presque toujours été habitué à profiter néanmoins de nouvelles perspectives conceptuelles, comme dans son article critique sur les niveaux de pertinence de Jacques Fontanille, en 2009.

Ainsi, nous aurions par exemple bien voulu que Badir clarifie un point de théorie qui nous laisse aujourd’hui encore circonspect, à savoir la tendance chez nombre de sémioticiens (lui-même inclus) à élaborer des schémas tensifs sur le même mode logique et graphique que le carré sémiotique alors que ce sont là deux représentations figurales qui demandent une figuration des catégories distincte.

En l’occurrence, lorsqu’il veut rendre compte des types d’« exemples » qu’on peut retrouver en sémiotique, l’auteur propose la figure suivante :

Figure 1. Schéma tensif de l’exemple (40)

Figure 1. Schéma tensif de l’exemple (40)

Or, si on postule qu’une catégorie est un continuum (comme le soutient la sémiotique), on peut se demander pourquoi construire deux courbes, rendant donc compte de deux continuums, plutôt que de s’en tenir à une seule qui serait séquencée en quatre temps, comme nous l’envisageons ci-dessous.

Figure 2. Alternative à la figure 1

Figure 2. Alternative à la figure 1

De même, on questionnera cet autre schéma tensif de Badir où les gradients de la valence intensive (proximité vs distance) s’avèrent davantage être de l’ordre de l’extensité que de l’intensité.

Figure 3. Schéma tensif de la forme épistémique de l’objet (239)

Figure 3. Schéma tensif de la forme épistémique de l’objet (239)

Note de bas de page 1 :

Diverses questions se posent : un schéma tensif peut-il vraiment rendre compte simultanément de deux courbes ? Dans quels cas doit-on privilégier une courbe implicative ? Cette courbe implicative doit-elle avoir la forme d’une vraie courbe ou d’une droite ? Si elle prend la forme d’une courbe, est-ce que la courbe doit être incurvée telle que dans les figures 1 et 3 ou pourrait/devrait-elle être « bossue » ? Enfin, pourrait-on placer la barre verticale de la valence intensive sur la droite du schéma pour illustrer graphiquement une dynamique ascendante du sens (de l’insignifiant atone à gauche à l’insensé tonique à droite) ?

Bref, l’idée n’est pas ici de développer une critique de la critique, mais simplement de dire qu’en tant que rare spécialiste de Zilberberg et des graphiques sémiotiques, Badir aurait pu – et pourrait même à l’avenir – nous offrir des éclaircissements et des solutions à propos de ce modèle sémiotique désormais incontournable, mais à notre sens utilisé – comme le carré sémiotique – à un peu toutes les sauces (à trop de sauces !)1.

Voilà donc, en fin de compte, une perspective de recherche qu’il nous paraîtrait intéressante d’approfondir à la suite de cette lecture et que Badir pourrait être le plus à même de conduire, ayant à présent parfaitement réussi à poser les frontières de la sémiotique dans cet ouvrage pensé et écrit de façon brillante.