Historique du campus


La végétation qu’il est possible de rencontrer est principalement issue d’un aménagement d’accompagnement, c’est-à-dire un aménagement autour des bâtiments. Cependant il est possible de trouver certaines particularités comme un ancien parc de maison bourgeoise ou un espace boisé.

Il a été possible de retracer l’histoire du campus à l’aide de différentes cartes comme le cadastre de 1812 ou celui de 1968, ou les photographies aériennes de l’IGN de 1923 à nos jours.

Évolution du paysage du campus de 1812 à nos jours

En 1812, le cadastre ne représente que des champs et quelques fermes, d’ailleurs une des fermes les plus importantes porte le nom de Laborie, d’où sera tiré le nom du campus plus tard.

En 1863 acquisition d’une parcelle de 3 ha 21 a 48 (32148 m²) par M. Guerry pour la construction d’une maison de campagne. Cette demeure est encore présente aujourd’hui sur le site de Genève, nommé ainsi en raison de la rue de Genève toute proche.

Puis la ville s’est peu à peu étendue et a fini par entourer la zone, ne laissant que la propriété bourgeoise et son parc, quelques jardins potagers et quelques champs parfois entourés de haies.

En 1957, le terrain de la bourgeoise, appartenant maintenant à la famille Burgy va être cédée : 2 ha 37 a 68 (23 768 m²) pour la ville de Limoges et 83 a 80 (8 380 m²) pour l’entreprise Bernardeau.

Les autres propriétaires des terrains, que ce soit des jardins potagers comme les familles Champarnaud, Guyonnet ou Peuchot ou alors des prés et bocages comme pour les familles Lezaud ou Demys, cèdent également leur terrain à la ville qui allouera cet espace au Collège Universitaire Scientifique qui deviendra plus tard la Faculté des Sciences et Techniques.

Dans les années soixante, la municipalité entreprend d’aménager la ville avec l’agrandissement de la rue Albert Thomas qui deviendra une avenue. En parallèle, il y a une politique d’expansion des espaces verts, avant 1960 il y avait 1 m² par habitant, maintenant il y en a presque 30 m² avec 400 ha d’espaces verts (ou 700 ha si les zones d’accompagnement sont comptabilisées).

En 1964 commence la construction des bâtiments qui se termineront en 1967, dans le même temps les espaces verts sont développés autour. Les arbres sont donc postérieurs aux années soixante à l’exception d’arbres présents dans le parc de la maison bourgeoise et quelques arbres présents dans les haies des bocages.