Léa Boissière : « Travailler sur l’écologie dans sa globalité »

En matière de développement durable et responsabilité sociétale, l’association étudiante Campus à cultiver ne manque pas de ressources. Biodiversité, alimentation, mobilité ou encore consommation, ces étudiants engagés ont à cœur de promouvoir une version alternative et engagée de l’écologie. Léa Boissière, étudiante en master MEEF anglais, et membre de l’association nous en dit plus.

Qu’est-ce que l’association Campus à cultiver ?

Nous sommes une association étudiante inter-campus créée en novembre 2016. Nos objectifs :
  • sensibiliser le public universitaire et, plus particulièrement, les étudiant.e.s aux enjeux environnementaux,
  • promouvoir une version alternative et engagée de l’écologie,
  • faire se rencontrer des étudiant.e.s de différentes composantes, qui ne se seraient jamais croisés autrement, autour des thèmes qui leur tiennent à cœur.

Nous voulons travailler sur l’écologie dans sa globalité, que ce soit l’alimentation, l’environnement, l’hygiène, la mobilité, etc. Nous faisons partie du réseau national GRAPPE (Groupement d’Associations Porteuses de Projets autour de l’Environnement). Il met en lien les différentes associations adhérentes à travers la France et les aide à porter des projets nationaux.

Qui compose votre association ? Comment fonctionnez-vous ?

Nous comptons des étudiant.e.s de différentes composantes : droit, sciences, médecine, lettres et sciences humaines, art etc. Car oui, l’écologie concerne tous les domaines et nous le prouvons par nos différentes actions.

Quels types d’actions menez-vous ?

Nous avons créé deux potagers universi’terre. Un premier sur le campus de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, puis un second à la Faculté des Sciences et Techniques en collaboration avec l’association Borie Uni’vert’cité. Nous avons mis en place cette année une AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne), sur le campus de la FLSH. Il s’agit de distribution de paniers de légumes bios, de saison et locaux, en partenariat avec la Ferme de la Tournerie (Coussac-Bonneval). Nous proposons un cycle de formation à la permaculture au public universitaire, avec le service culturel de l’université. Nous participons à divers évènements de l’université où nous proposons des ateliers : Festival étudiant, Arts en fac etc. Enfin, nous participons à deux gros projets :
  • le Festival Alimenterre, festival international de projection de films-documentaires, suivi d’une discussion/débat autour du thème abordé lors de la projection ;
  • la Semaine de l’Environnement, événement national coordonné par le GRAPPE, qui a pour but principal l’information, la mobilisation et la sensibilisation à l’urgence écologique.

L’université travaille pour obtenir un label DDRS, comment êtes- vous investis dans la démarche ?

Nous participons à plusieurs groupes de travail. A la rentrée universitaire, nous devrions être plus structurés afin de porter au mieux les sujets qui sont au cœur de notre projet associatif à travers les démarches de Plan vert et de label DDRS. Nous sommes ravi.e.s que l’université fasse appel aux étudiant.e.s pour opérer ce changement qui les touche directement. Il serait intéressant que de nombreuses associations se saisissent de cette question environnementale qui concerne tout un chacun et pas seulement des associations comme la nôtre ! Pour permettre une participation du milieu universitaire, il importe que l’université réalise une campagne de communication afin de diffuser cette démarche auprès des étudiant.e.s et des personnels. De plus, afin de pérenniser la démarche entamée, des objectifs ambitieux et concrets sont souhaitables, et à cette fin, un suivi par un.e. chargé.e. de mission nous semble nécessaire.