Quelques projets de recherches à la rencontre de la géomatique et de l’histoire

  • Venice time machine, projet de recherche dirigé par Frederic Kaplan ayant pour albition de reconstruire le Venise historique par une immersion des ses archives. Ce projet a été initié en 2012 par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et l’Université de Ca’Foscari de Venise.

 


  • Simogih : un système modulaire de gestion de l’information historique développé par le laboratoire LARHRA, ISH Lyon. « Le projet symogih.org a développé un modèle générique de stockage des données historiques permettant leur interopérabilité et leur publication sélective. A partir de ce modèle, une plateforme collaborative pour la recherche en histoire a été mise en place, utilisée par plusieurs chercheurs et projets », comme par exemple la plateforme GEO-LRHRA.

  • Colemon : Projet de recherche sur l’analyse spatiale du phénomène religieux, et plus spécifiquement sur les collégiales et les monastères ayant accueillis des communautés religieuses entre 816 et 1563. Ce projet est financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) (2016-2019) et rassemble des chercheurs – en histoire, géographie, géomatique et humanités numériques – des laboratoires Criham (Université de Limoges), le LEM-Cercor (Université Grenoble-Alpes), le Lamop (Paris 1), EVS (Lyon-Saint-Etienne). L’objectif final de ce projet est de proposer une application web d’interrogation et de visualisation des données sur la localisation des collégiales et monastères; afin d’offrir au plus grand nombre la possibilité d’en extraire ses propres analyses (application en cours de développement en 2018).

  • Le projet Geopeuple Cassini propose d’analyser des évolutions des maillages et des peuplements à travers l’observation du territoire et de la population française du XVIIIe siècle à nos jours. Projet de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) (2013-2018) l’EHESS et IGN. Les données rassemblées et formalisées dans le cadre de cette ANR sont consultable sur le site Cassini de l’EHESS.

  • Atlas géomatique de la présence juive en méditerrannée, développé dans le cadre du centre Roland Mousnier et dirigé par Michaël Gasperoni (Centre Roland Mousnier, UMR 8596), Lucia Masotti, (Université de Vérone) et Benoît Pandolfi (Ingénieur géomaticien) (projet initié en 2018).

  • Pleiades est un index géographique de lieux anciens. Il a pour objectif de permettre à des chercheurs, étudiants ou à tout autre passionné dans le monde de partager de l’information géo-historique sous forme numérique.

  • « les grandes heures de Spa », projets de restitution en 3D des sources et des fontaine à Spa et ses environs au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle. Laboratoire IDHES, Direction scientifique : Stéphane Blond, IDHES-UMR 8533, Université d’Évry-Val d’Essonne Paris-Saclay.

  • Alpage : AnaLyse diachronique de l’espace urbain PArisien: approche GEomatique. « ALPAGE est une plateforme d’information géohistorique sur Paris. Elle repose sur une dynamique de travail impulsée en 2006, grâce au soutien de l’Agence Nationale de la Recherche, et qui s’est pérennisée au-delà de la phase financée (2006-2010). Le projet initial a fédéré une vingtaine de chercheurs coordonnés par Hélène Noizet, membre du LAMOP. Ces historiens, géomaticiens et informaticiens ont posé les bases d’un système d’information géographique (SIG) sur l’espace parisien pré-industriel. Les données spatiales de référence, construites pour le début du 19ème siècle et pour la période médiévale, ont été mises en ligne dans une plateforme cartographique accessible à tous et la plupart d’entre elles sont téléchargeables librement. Les métadonnées associées permettent d’identifier les sources et les auteurs de chaque donnée. »



  • Africamap, sur la cartographie de l’histoire de l’Afrique, notamment de l’esclavage, par le WorldMap Team de Harvard.

  • Mapping Gothic France de l’Université de Columbia invite à explorer parallèlement l’histoire du Gothique et de l’histoire de France, à travers la cartographie de données multimédia.

  • Geohistorical data est un groupe de chercheurs qui rassemble dans une cartographie web interactive des cartes anciennes de Paris et de la France du XVIIIe au XXe siècle qu’ils ont scannées et numérisées.

  • Projet Dypomar sur l’histoire et l’innovation du port de La Rochelle, Université de La Rochelle, CNRS, laboratoire LIENSs.